No items found.

Françoise Gilot

Découvrez la vie et l'oeuvre de Françoise Gilot, artiste peintre française et compagne de Pablo Picasso. Biographie, techniques, cote et estimations.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Françoise Gilot

Françoise Gilot, artiste peintre française, a marqué l'histoire de l'art du XXe siècle. Compagne de Pablo Picasso pendant une décennie, elle a su s'imposer comme une artiste talentueuse et indépendante. Découvrons ensemble son parcours extraordinaire, ses techniques variées, ses oeuvres majeures, l'évolution de sa cote et les clés pour expertiser et vendre ses créations.

{{data-table}}{{divider-cylindre-marron}}

Biographie de Françoise Gilot

Enfance et formation

Françoise Gilot est née le 26 novembre 1921 à Neuilly-sur-Seine. Issue d'une famille bourgeoise, elle montre très tôt des dispositions pour le dessin et la peinture. Encouragée par sa mère, elle intègre l'École des Beaux-Arts de Paris en 1939. Malgré la guerre, elle poursuit sa formation et expose pour la première fois en 1943.

Rencontre avec Picasso

En 1943, Françoise Gilot rencontre Pablo Picasso, de 40 ans son aîné. Malgré la différence d'âge et le caractère possessif de l'artiste, une relation passionnelle débute. Gilot devient la muse et la compagne de Picasso pendant 10 ans. Deux enfants naîtront de cette union : Claude et Paloma.

Carrière solo

En 1953, Françoise Gilot quitte Picasso pour se consacrer à sa propre carrière. Elle expose régulièrement à Paris et à l'étranger, tout en continuant à explorer de nouvelles techniques. En 1964, elle publie "Vivre avec Picasso", un livre qui fera scandale mais qui contribuera à sa notoriété. Jusqu'à la fin de sa vie, Gilot ne cessera de peindre, exposer et partager sa passion pour l'art.

{{divider-feuille-bronze}}

Les techniques artistiques de Françoise Gilot

Peinture à l'huile

Françoise Gilot est avant tout une peintre. Elle privilégie la peinture à l'huile, qui lui permet d'exprimer toute la subtilité de ses émotions et de ses observations. Ses tableaux se caractérisent par des couleurs vives, des formes simplifiées et une composition équilibrée. Elle aborde des thèmes variés, comme les portraits, les natures mortes, les paysages et les scènes de vie quotidienne.

Dessin et gravure

Parallèlement à la peinture, Françoise Gilot pratique assidûment le dessin. Elle réalise de nombreux croquis et études préparatoires, témoignant de son sens aigu de l'observation. Elle expérimente également la gravure, notamment la lithographie et l'eau-forte. Ses estampes, tirées en petites séries, sont très recherchées par les collectionneurs.

Sculpture et céramique

Bien que moins connue pour ses sculptures, Françoise Gilot a réalisé quelques œuvres en trois dimensions. Elle a notamment travaillé le bronze et la terre cuite. Ses sculptures, à l'image de ses peintures, se distinguent par des formes épurées et une grande expressivité. Gilot s'est aussi intéressée à la céramique, créant des pièces uniques aux couleurs chatoyantes.

{{divider-carre-rose}}

Les oeuvres emblématiques de Françoise Gilot

Les portraits

Les portraits occupent une place de choix dans l'oeuvre de Françoise Gilot. Elle a peint de nombreux portraits de ses proches, comme ses enfants Claude et Paloma, mais aussi des autoportraits saisissants. Son style oscille entre figuration et abstraction, avec une attention particulière portée à la psychologie des modèles. Parmi ses portraits les plus célèbres, citons "Autoportrait" (1946) et "Paloma avec une poupée" (1953).

Les natures mortes

Françoise Gilot excelle dans l'art de la nature morte. Elle représente des objets du quotidien, comme des fruits, des fleurs ou des livres, avec une touche poétique et une grande maîtrise des couleurs. Ses natures mortes sont souvent prétextes à des jeux de formes et de matières. "Nature morte au compotier" (1975) et "Le bouquet de tulipes" (1980) comptent parmi ses plus belles réussites dans ce genre.

Les paysages

Sensible à la beauté de la nature, Françoise Gilot a peint de nombreux paysages tout au long de sa carrière. Qu'il s'agisse de vues urbaines, de marines ou de scènes champêtres, elle sait capter l'essence d'un lieu avec une économie de moyens. Ses paysages, souvent baignés de lumière, invitent à la contemplation. "Vue de Paris depuis l'atelier" (1978) et "Paysage provençal" (1985) illustrent parfaitement son talent de paysagiste.

{{divider-cylindre-marron}}

La signature de Françoise Gilot

La signature de Françoise Gilot a évolué au fil du temps, mais elle reste facilement identifiable. Dans les années 1940 et 1950, elle signe généralement "F. Gilot" en lettres cursives, parfois accompagné de l'année. À partir des années 1960, elle adopte une signature plus affirmée, avec son nom complet "Françoise Gilot" en lettres capitales. Cette signature figure généralement en bas à droite de ses tableaux, dessins et estampes. Il est important de noter que Françoise Gilot a toujours été très attentive à la provenance de ses oeuvres et a tenu des registres détaillés. Une signature authentique, associée à un certificat ou une provenance fiable, est un gage de qualité pour les collectionneurs.

{{divider-circle-bleu}}

L'évolution de la cote de Françoise Gilot

Les débuts prometteurs

Dès ses premières expositions dans les années 1940, Françoise Gilot suscite l'intérêt des amateurs d'art. Ses oeuvres se vendent à des prix raisonnables, mais témoignent déjà d'un réel potentiel. Sa relation avec Picasso contribue à la faire connaître, sans pour autant éclipser son talent personnel. Dans les années 1950 et 1960, sa cote progresse régulièrement, notamment grâce à ses expositions à Paris et à New York.

La consécration

À partir des années 1970, Françoise Gilot est reconnue comme une artiste majeure de sa génération. Ses oeuvres sont présentes dans les grandes collections publiques et privées, et sa cote ne cesse de grimper. Les tableaux des années 1940 et 1950, période Picasso, sont particulièrement recherchés. Les natures mortes et les portraits atteignent régulièrement des prix élevés en salle des ventes.

Une valeur sûre

Aujourd'hui, Françoise Gilot est considérée comme une valeur sûre sur le marché de l'art. Ses oeuvres se vendent à des prix stables et élevés, avec une demande soutenue à l'international. Les tableaux des années 1970 et 1980, période de maturité de l'artiste, sont très appréciés des collectionneurs. Les dessins et les estampes, plus abordables, constituent une excellente porte d'entrée dans son univers artistique.

{{divider-cylindre-marron}}

Expertiser et vendre des oeuvres de Françoise Gilot

L'importance de l'expertise

Avant d'acheter ou de vendre une oeuvre de Françoise Gilot, il est essentiel de faire appel à un expert. Celui-ci pourra authentifier l'oeuvre, étudier sa provenance et évaluer son état de conservation. L'expert se basera sur sa connaissance du style de l'artiste, mais aussi sur des éléments matériels comme la signature, le support ou les pigments utilisés. Un certificat d'authenticité rédigé par un expert reconnu est un atout majeur pour valoriser une oeuvre de Gilot.

Vendre aux enchères ou de gré à gré

Pour vendre une oeuvre de Françoise Gilot, deux options principales s'offrent à vous : la vente aux enchères ou la vente de gré à gré. Les ventes aux enchères, organisées par des maisons réputées comme Christie's ou Sotheby's, permettent de toucher un large public d'acheteurs potentiels. Les ventes de gré à gré, en galerie ou via un marchand spécialisé, offrent une approche plus confidentielle et personnalisée. Le choix dépendra de vos objectifs et de la nature de l'oeuvre.

Fixer un prix de réserve

Que vous vendiez aux enchères ou de gré à gré, il est important de fixer un prix de réserve en accord avec l'expert. Ce prix minimum de vente garantit que l'oeuvre ne sera pas bradée. Il doit tenir compte de l'état du marché, de la rareté de l'oeuvre et de son importance dans la production de Françoise Gilot. Un prix de réserve bien calibré favorise une vente réussie et valorise le travail de l'artiste sur le long terme.

Autoportrait (1946)
entre 150 000 et 300 000 euros
Nature morte au compotier (1975)
entre 80 000 et 120 000 euros
Vue de Paris depuis l'atelier (1978)
entre 100 000 et 200 000 euros
Paysage provençal (1985)
entre 60 000 et 90 000 euros