No items found.

Walid Ra’Ad

Découvrez la vie et l'oeuvre fascinante de Walid Ra'Ad, artiste contemporain libanais qui explore les thèmes de la mémoire et de l'histoire à travers des médias variés.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Walid Ra’Ad

Walid Ra'Ad, artiste contemporain libanais, est une figure marquante de la scène artistique internationale. Né en 1967, il a développé une oeuvre protéiforme qui interroge les notions de mémoire, d'histoire et d'identité. À travers des médias variés tels que la photographie, la vidéo, la performance et l'installation, Ra'Ad crée des récits complexes qui remettent en question notre perception de la réalité.

Son travail a été exposé dans de nombreuses institutions prestigieuses à travers le monde, notamment au MoMA à New York, au Centre Pompidou à Paris et à la Documenta de Kassel. Ra'Ad a également reçu de nombreux prix et distinctions, dont le Hasselblad Award en 2011 et le Prix Pictet en 2019.

{{data-table}}{{divider-cylindre-marron}}

Biographie

Enfance et formation

Walid Ra'Ad est né en 1967 à Chbanieh, un village du sud du Liban. Il a grandi dans un contexte marqué par la guerre civile libanaise (1975-1990), qui aura un impact profond sur son oeuvre future. Ra'Ad étudie la photographie à la Rochester Institute of Technology aux États-Unis, où il obtient un BFA en 1989.

Débuts artistiques

De retour au Liban en 1993, Ra'Ad commence à développer un travail artistique qui interroge les notions de mémoire et d'histoire, en particulier dans le contexte du Moyen-Orient. Il crée notamment le projet "The Atlas Group" (1989-2004), une archive fictive qui mêle documents réels et imaginaires pour questionner la construction de l'histoire.

Reconnaissance internationale

À partir des années 2000, Walid Ra'Ad acquiert une reconnaissance internationale grandissante. Son travail est exposé dans de nombreuses institutions prestigieuses, telles que le MoMA à New York (2015), le Louvre à Paris (2012) ou encore la Documenta 11 à Kassel (2002). Il reçoit également de nombreux prix et distinctions, dont le Hasselblad Award en 2011 et le Prix Pictet en 2019.

{{divider-feuille-bronze}}

Techniques utilisées

Photographie

La photographie est un médium central dans l'oeuvre de Walid Ra'Ad. Il l'utilise de manière détournée, en créant des images qui semblent documentaires mais qui sont en réalité le fruit d'un savant mélange entre réalité et fiction. Ra'Ad interroge ainsi la valeur de vérité traditionnellement accordée à l'image photographique.

Vidéo et performance

Ra'Ad a également recours à la vidéo et à la performance pour créer des récits complexes qui mêlent histoire personnelle et collective. Dans ses conférences-performances, il endosse le rôle d'un historien ou d'un archiviste pour présenter des documents et des témoignages qui brouillent les frontières entre réel et imaginaire.

Installation

Les installations de Walid Ra'Ad combinent souvent différents médias (photographie, vidéo, objets) pour créer des environnements immersifs qui interrogent notre rapport à l'histoire et à la mémoire. Il crée ainsi des espaces ambigus, où le visiteur est invité à remettre en question ses certitudes et ses perceptions.

{{divider-carre-rose}}

Oeuvres emblématiques

The Atlas Group (1989-2004)

Ce projet au long cours est emblématique de la démarche de Walid Ra'Ad. À travers cette archive fictive, il mêle documents réels et imaginaires pour interroger la construction de l'histoire du Liban, en particulier pendant la guerre civile. Les "documents" présentés (photographies, vidéos, objets) créent un trouble entre réalité et fiction, soulignant la part de subjectivité inhérente à toute entreprise historiographique.

Scratching on Things I Could Disavow (2007-2015)

Cette série d'installations et de performances explore les liens entre art, histoire et politique au Moyen-Orient. Ra'Ad y aborde notamment les questions de la censure, de la destruction du patrimoine et des enjeux géopolitiques liés à l'art contemporain dans la région. Il crée des récits labyrinthiques qui mêlent anecdotes personnelles, faits historiques et éléments fictionnels.

Sweet Talk: Commissions (Beirut) (1987-2019)

Ce projet au long cours rassemble des photographies prises par Ra'Ad à Beyrouth entre 1987 et 2019. Ces images, qui oscillent entre document et fiction, dressent un portrait intime et fragmentaire de la capitale libanaise, marquée par les conflits et les transformations urbaines. Ra'Ad y interroge la possibilité même de représenter une ville aussi complexe et changeante que Beyrouth.

{{divider-cylindre-marron}}

Signature

La signature de Walid Ra'Ad est discrète et se trouve généralement au verso de ses photographies et tirage. Elle est composée de son nom complet, "Walid Ra'Ad", écrit en lettres arabes et latines, suivi de l'année de création de l'oeuvre. Pour les pièces issues de séries ou de projets au long cours, le titre du projet peut également être mentionné.

Il est important de noter que de nombreuses oeuvres de Ra'Ad, en particulier celles créées dans le cadre de "The Atlas Group", sont volontairement attribuées à des personnes fictives. Ces "documents" ne portent donc pas la signature de l'artiste, puisqu'ils sont présentés comme des archives historiques. Cette stratégie fait partie intégrante du processus de brouillage entre réalité et fiction qui caractérise le travail de Ra'Ad.

{{divider-circle-bleu}}

Évolution de la cote

Photographies

Les photographies de Walid Ra'Ad, tirées en éditions limitées, ont vu leur cote progresser de manière significative au cours des deux dernières décennies. Les tirages issus de séries emblématiques comme "Sweet Talk: Commissions (Beirut)" ou "The Atlas Group" sont particulièrement recherchés par les collectionneurs.

Installations et vidéos

Les installations et vidéos de Ra'Ad, souvent uniques ou produites en très peu d'exemplaires, atteignent également des prix élevés sur le marché de l'art. Leur valeur est liée à leur caractère immersif et à leur capacité à créer des récits complexes qui interrogent notre rapport à l'histoire et à la mémoire.

Évolution générale

Depuis les années 2000, la cote de Walid Ra'Ad n'a cessé de croître, portée par sa reconnaissance internationale grandissante. Ses oeuvres sont aujourd'hui présentes dans les collections de nombreuses institutions prestigieuses, telles que le MoMA à New York, le Centre Pompidou à Paris ou la Tate Modern à Londres, ce qui contribue à asseoir sa valeur sur le marché de l'art.

{{divider-cylindre-marron}}

Expertiser et vendre Walid Ra'Ad

Authentification

Pour authentifier une oeuvre de Walid Ra'Ad, il est essentiel de se référer à la documentation fournie par les galeries et les institutions qui ont exposé ou vendu ses pièces. Les certificats d'authenticité, les factures et les mentions dans les catalogues d'exposition sont autant d'éléments qui permettent d'attester de la provenance et de l'originalité d'une oeuvre.

Expertise

En cas de doute sur l'authenticité d'une oeuvre attribuée à Walid Ra'Ad, il est recommandé de faire appel à un expert spécialisé dans l'art contemporain moyen-oriental. Celui-ci pourra examiner l'oeuvre, étudier sa provenance et la comparer avec des pièces de référence pour établir son authenticité.

Vente aux enchères et en galerie

Les oeuvres de Walid Ra'Ad sont régulièrement présentées dans des ventes aux enchères internationales, notamment chez Christie's, Sotheby's et Phillips. Elles sont également disponibles dans les galeries qui représentent l'artiste, comme la galerie Sfeir-Semler à Beyrouth et à Hambourg, ou la galerie Anthony Reynolds à Londres.

Pour mettre en vente une oeuvre de Ra'ad, il est préférable de passer par l'une de ces galeries ou de confier la pièce à une maison de ventes aux enchères réputée. Cela garantira une exposition optimale de l'oeuvre et permettra d'en obtenir le meilleur prix.

The Atlas Group (1989-2004)
entre 100 000 et 500 000 euros
Scratching on Things I Could Disavow (2007-2015)
entre 50 000 et 200 000 euros
Sweet Talk: Commissions (Beirut) (1987-2019)
entre 20 000 et 100 000 euros