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Robert Doisneau

Découvrez la vie et l'oeuvre de Robert Doisneau, photographe humaniste français célèbre pour ses clichés poétiques et pleins d'humour.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Robert Doisneau

Robert Doisneau est l'un des photographes français les plus célèbres du XXe siècle. Connu pour ses images poétiques et humanistes, il a su capturer avec tendresse et humour la vie quotidienne des Parisiens. Ses photographies, devenues iconiques, témoignent d'une époque révolue et nous plongent dans une nostalgie douce-amère. Découvrons ensemble la vie et l'oeuvre de ce grand maître de la photographie.

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Biographie

Enfance et débuts

Robert Doisneau naît le 14 avril 1912 à Gentilly, dans la banlieue parisienne. Fils d'un plombier et d'une couturière, il grandit dans un milieu modeste. Très tôt, il se passionne pour le dessin et la photographie. À 15 ans, il entre à l'École Estienne pour y apprendre la lithographie et la gravure. Après son diplôme, il travaille comme graphiste publicitaire chez Renault, mais il est renvoyé pour absentéisme chronique.

Carrière de photographe

En 1931, Robert Doisneau se lance dans la photographie et réalise ses premiers reportages. Il travaille pour différents magazines comme Le Merle blanc ou Excelsior. En 1934, il épouse Pierrette Chaumaison avec qui il aura deux filles. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé comme photographe de guerre. À la Libération, il intègre l'agence Rapho et se consacre à la photographie humaniste, immortalisant la vie quotidienne des Parisiens avec poésie et tendresse.

Consécration et fin de vie

Dans les années 1950, Robert Doisneau accède à la notoriété grâce à ses photographies emblématiques comme "Le Baiser de l'hôtel de ville" ou "Les Frères". Il réalise de nombreuses expositions en France et à l'étranger, et publie plusieurs livres. En 1956, il reçoit le Prix Niépce, prestigieuse récompense dans le monde de la photographie. Jusqu'à la fin de sa vie, il continue de photographier Paris et ses habitants avec humanisme et humour. Robert Doisneau s'éteint le 1er avril 1994 à Montrouge, laissant derrière lui un héritage photographique inestimable.

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Techniques utilisées

Photographie argentique

Robert Doisneau a principalement travaillé avec la photographie argentique, utilisant des appareils photo à film. Il affectionnait particulièrement le Rolleiflex, un appareil moyen format qui lui permettait de photographier discrètement grâce à son viseur en haut de l'appareil. Doisneau développait et tirait lui-même ses photographies dans son laboratoire, maîtrisant ainsi tout le processus de création.

Noir et blanc

La grande majorité des photographies de Robert Doisneau sont en noir et blanc. Il appréciait particulièrement cette technique pour sa capacité à saisir l'essence d'un instant, sans la distraction de la couleur. Le noir et blanc lui permettait de mettre en valeur les jeux de lumière et d'ombre, les textures et les expressions des visages.

Photographie de rue

Robert Doisneau est considéré comme l'un des maîtres de la photographie de rue, ou "street photography". Cette technique consiste à photographier de manière spontanée et discrète des scènes de vie dans l'espace public. Doisneau arpentait les rues de Paris, toujours à l'affût d'un moment éphémère à immortaliser, que ce soit un regard complice, un geste tendre ou une situation cocasse.

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Oeuvres emblématiques

Le Baiser de l'hôtel de ville (1950)

Cette photographie, prise en 1950, est sans doute la plus célèbre de Robert Doisneau. Elle représente un couple s'embrassant passionnément devant l'hôtel de ville de Paris, au milieu des passants indifférents. Longtemps considérée comme une photo prise sur le vif, elle est en réalité mise en scène avec des acteurs. Néanmoins, elle reste une icône du romantisme parisien.

Les Frères (1934)

Cette photographie touchante montre deux jeunes garçons marchant dans la rue, le plus grand tenant son petit frère par la main. Prise en 1934, elle témoigne de la complicité fraternelle et de l'insouciance de l'enfance malgré un contexte social difficile. Elle est devenue l'une des images les plus emblématiques de l'oeuvre de Doisneau.

Le Remorqueur du Champ de Mars (1943)

Réalisée pendant l'Occupation, cette photographie montre un petit garçon jouant au remorqueur sur le Champ de Mars, devant la tour Eiffel. Avec son avion en papier et son air rêveur, il semble échapper à la dureté de l'époque. Cette image poétique est un bel exemple de la capacité de Doisneau à saisir la grâce et l'innocence au coeur des moments les plus sombres.

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Signature

Robert Doisneau signait généralement ses tirages au crayon, au verso de la photographie. Sa signature se compose de son nom "Robert Doisneau" écrit en lettres cursives, souvent accompagné de la date et du lieu de prise de vue. Sur certains tirages, il ajoutait également le tampon de l'agence Rapho dont il faisait partie. Les tirages signés de la main de Doisneau sont particulièrement recherchés par les collectionneurs et attestent de l'authenticité de l'oeuvre.

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Évolution de la cote

Tirages vintage

Les tirages vintage, c'est-à-dire réalisés par Robert Doisneau lui-même ou sous sa supervision, sont les plus prisés sur le marché de l'art. Leur valeur peut varier de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d'euros, en fonction de la notoriété de l'image, de sa rareté et de son état de conservation. Les tirages vintage des photographies les plus iconiques, comme "Le Baiser de l'hôtel de ville", atteignent des sommets lors des ventes aux enchères.

Tirages posthumes

Après la mort de Robert Doisneau en 1994, sa fille Francine Deroudille a supervisé la réalisation de tirages posthumes à partir des négatifs originaux. Ces tirages, bien qu'authentiques, ont une valeur moindre que les tirages vintage. Ils restent néanmoins recherchés par les amateurs et les collectionneurs, avec des prix allant de quelques centaines à quelques milliers d'euros.

Évolution récente

Ces dernières années, la cote de Robert Doisneau a connu une progression constante, portée par l'engouement pour la photographie humaniste et la nostalgie de l'époque qu'il a immortalisée. Les expositions rétrospectives et les publications de livres contribuent à maintenir vivant l'intérêt pour son oeuvre. Bien que les prix des tirages vintage atteignent des niveaux élevés, il est encore possible d'acquérir des tirages posthumes de qualité à des tarifs plus abordables.

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Expertiser et vendre

Authentification

Pour expertiser une photographie de Robert Doisneau, il est important de faire appel à un expert agréé. Celui-ci pourra examiner le tirage, vérifier la présence et la cohérence de la signature, et étudier les caractéristiques techniques de l'image (papier, développement, etc.). L'expert pourra également retracer l'historique de l'oeuvre et confirmer son authenticité. Il est essentiel de se méfier des contrefaçons et des tirages non autorisés qui circulent sur le marché.

Estimation

L'estimation de la valeur d'une photographie de Robert Doisneau dépend de plusieurs critères : la notoriété de l'image, la période de tirage (vintage ou posthume), la qualité et l'état de conservation du tirage, la présence d'une signature ou d'un tampon, la provenance de l'oeuvre. Un expert pourra prendre en compte tous ces éléments pour donner une fourchette de prix réaliste et actualisée.

Vente aux enchères ou galerie

Pour vendre une photographie de Robert Doisneau, deux options principales s'offrent à vous : la vente aux enchères ou la vente en galerie. Les maisons de ventes aux enchères organisent régulièrement des vacations spécialisées en photographie où les oeuvres de Doisneau sont très prisées. Les galeries spécialisées en photographie peuvent également être intéressées par l'achat ou le dépôt-vente de tirages. Dans tous les cas, il est recommandé de se faire conseiller par un expert pour choisir la meilleure option en fonction de l'oeuvre et du marché.

Le Baiser de l'hôtel de ville (tirage vintage)
entre 15000 et 30000 euros
Les Frères (tirage vintage)
entre 5000 et 10000 euros
Le Remorqueur du Champ de Mars (tirage vintage)
entre 8000 et 15000 euros
Le Baiser de l'hôtel de ville (tirage posthume)
entre 2000 et 5000 euros