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Rachel Whiteread

Découvrez Rachel Whiteread, artiste contemporaine britannique, ses techniques, ses œuvres emblématiques, sa cote et comment vendre ses créations.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Rachel Whiteread

Rachel Whiteread, née en 1963, est une artiste contemporaine britannique de renommée internationale. Ses œuvres, principalement des sculptures, explorent les thèmes de l'espace, de la mémoire et de l'absence. À travers ses créations, Whiteread nous invite à porter un regard nouveau sur les objets du quotidien et les espaces qui nous entourent.

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir le parcours de cette artiste fascinante, ses techniques de prédilection, ses œuvres les plus emblématiques, ainsi que l'évolution de sa cote sur le marché de l'art. Enfin, nous vous donnerons quelques conseils pour expertiser et vendre les œuvres de Rachel Whiteread.

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Biographie

Enfance et formation

Rachel Whiteread est née en 1963 à Londres, au sein d'une famille d'artistes. Son père, Thomas Whiteread, était un sculpteur reconnu, tandis que sa mère, Patricia Whiteread, était une artiste peintre. Baignant dans un environnement créatif dès son plus jeune âge, Rachel Whiteread développe très tôt une passion pour l'art.

Après des études à la Brighton Polytechnic, elle intègre la Slade School of Fine Art de Londres, où elle obtient son diplôme en 1987. C'est durant ces années de formation qu'elle commence à expérimenter avec différents matériaux et techniques, jetant les bases de son travail futur.

Début de carrière

Au début des années 1990, Rachel Whiteread se fait remarquer avec ses premières sculptures en plâtre, qui représentent les espaces négatifs d'objets du quotidien. Son œuvre "Ghost" (1990), un moulage en plâtre de l'intérieur d'une pièce, marque un tournant dans sa carrière et lui vaut une reconnaissance internationale.

En 1993, elle devient la première femme à remporter le prestigieux Turner Prize, grâce à son œuvre "House", un moulage en béton de l'intérieur d'une maison victorienne vouée à la démolition. Cette réalisation monumentale, à la fois éphémère et puissante, reste l'une des plus emblématiques de sa carrière.

Consécration internationale

Tout au long des années 1990 et 2000, Rachel Whiteread poursuit son exploration des espaces négatifs et de la mémoire des lieux. Ses œuvres sont exposées dans les plus grands musées du monde, du MoMA de New York à la Tate Modern de Londres, en passant par le Centre Pompidou à Paris.

En 2000, elle réalise "Holocaust Memorial" à Vienne, un monument en béton rendant hommage aux victimes juives de la Seconde Guerre mondiale. Cette œuvre puissante et sobre, installée sur la Judenplatz, témoigne de l'engagement de l'artiste et de sa capacité à créer des œuvres mémorielles fortes.

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Techniques utilisées

Sculpture

La sculpture est la technique de prédilection de Rachel Whiteread. Elle utilise principalement le moulage pour créer ses œuvres, en coulant du plâtre, du béton ou de la résine dans des espaces négatifs d'objets ou de lieux. Cette technique lui permet de figer l'absence et de révéler la mémoire des espaces.

Parmi ses sculptures les plus célèbres, on peut citer "Ghost" (1990), "House" (1993), ou encore "Untitled (One Hundred Spaces)" (1995), une installation composée de cent moulages en résine de l'espace sous des chaises.

Dessin

Bien que moins connue pour ses dessins, Rachel Whiteread explore également cette technique. Ses dessins, souvent réalisés à l'encre ou au crayon, reprennent les thèmes de ses sculptures, en jouant sur les notions d'espace, de vide et de mémoire.

Ses séries de dessins "Untitled (Stairs)" (2001) et "Untitled (Beds)" (1991) témoignent de sa maîtrise du trait et de sa capacité à créer des atmosphères singulières, même sur papier.

Installation

Les installations de Rachel Whiteread sont souvent monumentales et in situ, conçues en fonction des lieux qui les accueillent. Elles invitent le spectateur à une expérience immersive, en l'invitant à déambuler dans des espaces transformés par l'artiste.

Parmi ses installations les plus marquantes, on peut citer "Embankment" (2005), une œuvre composée de milliers de boîtes en polyéthylène moulées, présentée dans le Turbine Hall de la Tate Modern, ou encore "Cabin" (2016), une cabane en béton installée sur Governors Island, face à la skyline de New York.

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Œuvres emblématiques

Ghost (1990)

"Ghost" est l'une des premières œuvres majeures de Rachel Whiteread. Il s'agit d'un moulage en plâtre de l'intérieur d'une pièce, révélant l'espace négatif et la mémoire du lieu. Cette sculpture a marqué un tournant dans la carrière de l'artiste, en posant les bases de son travail sur les espaces et l'absence.

House (1993)

"House" est sans doute l'œuvre la plus emblématique de Rachel Whiteread. Réalisée à partir d'un moulage en béton de l'intérieur d'une maison victorienne vouée à la démolition, cette sculpture monumentale et éphémère a suscité de nombreux débats lors de son installation dans l'East End de Londres. Elle reste aujourd'hui l'un des symboles de l'art public des années 1990.

Holocaust Memorial (2000)

Le "Holocaust Memorial" est un monument commémoratif réalisé par Rachel Whiteread à Vienne, en hommage aux victimes juives de la Seconde Guerre mondiale. Cette œuvre sobre et puissante, constituée d'une bibliothèque inversée en béton, symbolise la mémoire et l'absence. Elle témoigne de l'engagement de l'artiste et de sa capacité à créer des œuvres mémorielles fortes.

Untitled (One Hundred Spaces) (1995)

"Untitled (One Hundred Spaces)" est une installation composée de cent moulages en résine de l'espace sous des chaises. Cette œuvre, présentée pour la première fois à la Biennale de Venise en 1997, explore les notions d'espace, de vide et de présence/absence. Elle est devenue l'une des créations les plus iconiques de Rachel Whiteread.

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Signature

La signature de Rachel Whiteread est sobre et discrète, à l'image de son travail. Elle signe généralement ses œuvres au dos ou sur la base de ses sculptures, à l'aide d'un crayon ou d'un marqueur. Sa signature se compose de son nom, "Rachel Whiteread", parfois accompagné de l'année de création de l'œuvre.

Sur ses dessins, la signature de l'artiste est généralement apposée au crayon, dans l'un des coins inférieurs de la feuille. Là encore, elle se limite à son nom et éventuellement à l'année de réalisation.

Il est important de noter que la présence de la signature de Rachel Whiteread ne suffit pas à authentifier une œuvre. Comme pour tout artiste contemporain, il est essentiel de se référer à des experts et à la documentation existante (certificats, factures, expositions, publications) pour s'assurer de l'authenticité d'une pièce.

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Évolution de la cote

Sculptures

Les sculptures de Rachel Whiteread sont les œuvres les plus recherchées et les plus valorisées sur le marché de l'art. Depuis les années 1990, la cote de ses sculptures n'a cessé de croître, portée par l'engouement des collectionneurs et des institutions pour son travail novateur.

Ses sculptures monumentales, comme "House" ou "Holocaust Memorial", atteignent régulièrement des prix très élevés lors des ventes aux enchères. En 2019, "Untitled (Stairs)" (2001), un moulage en plâtre d'un escalier, s'est vendu pour près de 3,5 millions de dollars chez Christie's.

Dessins

Bien que moins connus que ses sculptures, les dessins de Rachel Whiteread suscitent également l'intérêt des collectionneurs. Leur cote a progressé de manière significative au cours des dernières années, témoignant d'une reconnaissance croissante de l'importance de cette facette de son travail.

En 2021, un dessin de la série "Untitled (Stairs)" (2001) a été adjugé pour plus de 200 000 dollars chez Sotheby's, établissant un nouveau record pour un dessin de l'artiste.

Évolution globale

De manière générale, la cote de Rachel Whiteread a connu une progression constante depuis le début de sa carrière. Son Turner Prize en 1993 et ses expositions dans les plus grands musées du monde ont contribué à asseoir sa réputation et à faire grimper les prix de ses œuvres.

Aujourd'hui, Rachel Whiteread est considérée comme l'une des artistes contemporaines les plus importantes de sa génération, et sa cote reflète cette reconnaissance internationale. Ses œuvres sont très recherchées par les collectionneurs privés et les institutions, ce qui laisse présager une poursuite de la hausse de sa cote dans les années à venir.

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Comment expertiser et vendre

Authentification

L'authentification est une étape cruciale dans l'expertise d'une œuvre de Rachel Whiteread. Pour vous assurer de l'authenticité d'une pièce, il est recommandé de faire appel à des experts spécialisés dans l'art contemporain et, si possible, dans le travail de l'artiste.

Plusieurs éléments peuvent aider à authentifier une œuvre de Rachel Whiteread :

  • La présence d'un certificat d'authenticité délivré par la galerie représentant l'artiste ou par une institution reconnue.
  • La provenance de l'œuvre (historique des propriétaires, expositions, publications).
  • L'examen de l'œuvre elle-même (matériaux, techniques, signature).

En cas de doute, n'hésitez pas à demander l'avis de plusieurs experts et à consulter la documentation disponible sur l'artiste.

Estimation

L'estimation de la valeur d'une œuvre de Rachel Whiteread dépend de plusieurs facteurs, notamment :

  • La technique utilisée (sculpture, dessin, installation).
  • La période de création (les œuvres des années 1990 sont généralement les plus valorisées).
  • La taille et la complexité de l'œuvre.
  • La provenance et l'historique des expositions.

Pour obtenir une estimation fiable, il est conseillé de consulter des experts en art contemporain et de se référer aux résultats des ventes aux enchères récentes d'œuvres comparables.

Vente

Si vous souhaitez vendre une œuvre de Rachel Whiteread, plusieurs options s'offrent à vous :

  • La vente aux enchères : les principales maisons de ventes, comme Christie's, Sotheby's ou Phillips, organisent régulièrement des ventes dédiées à l'art contemporain, où les œuvres de Rachel Whiteread sont très recherchées.
  • La vente à des galeries spécialisées : certaines galeries se sont spécialisées dans l'art contemporain britannique et peuvent vous aider à trouver un acheteur pour votre œuvre.
  • La vente directe à des collectionneurs : si vous avez un réseau dans le monde de l'art contemporain, vous pouvez envisager de vendre votre œuvre directement à des collectionneurs intéressés.

Dans tous les cas, il est important de vous entourer de professionnels reconnus et de fixer un prix de vente en adéquation avec le marché et la valeur de l'œuvre.

Ghost (1990)
entre 2 000 000 et 4 000 000 dollars
House (1993)
entre 5 000 000 et 10 000 000 dollars
Untitled (One Hundred Spaces) (1995)
entre 1 000 000 et 2 000 000 dollars
Holocaust Memorial (2000)
œuvre publique, estimation non applicable