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Pierre Hache

Découvrez la vie et l'oeuvre de Pierre Hache, sculpteur français du XVIIIe siècle. Biographie, techniques, oeuvres majeures, cote et conseils d'expertise.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Pierre Hache

Pierre Hache, né en 1703 et mort en 1776, est un sculpteur français majeur du XVIIIe siècle. Artiste talentueux et prolifique, il a marqué son époque par la qualité et la diversité de ses œuvres, tant religieuses que profanes. Nous vous invitons à découvrir sa vie, son art et l'évolution de sa cote à travers cet article richement documenté.

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Biographie de Pierre Hache

Enfance et formation

Né en 1703 à Grenoble dans une famille de menuisiers, Pierre Hache montre très tôt des dispositions pour la sculpture. Il se forme auprès de maîtres locaux avant de partir pour Paris en 1725 afin de parfaire son art. Là, il entre dans l'atelier du célèbre sculpteur Nicolas Coustou qui aura une grande influence sur son style.

Carrière et succès

De retour à Grenoble en 1730, Pierre Hache entame une carrière prolifique. Il reçoit de nombreuses commandes, aussi bien religieuses (retables, chaires, autels...) que profanes (statues, fontaines...). Son talent et sa renommée grandissante lui valent d'être nommé sculpteur officiel de la ville de Grenoble en 1740.

Dernières années

Toujours très actif malgré l'âge, Pierre Hache continue à produire des œuvres remarquables jusqu'à la fin de sa vie. Il s'éteint en 1776 à Grenoble, laissant derrière lui un véritable trésor artistique. Ses enfants, formés dans son atelier, perpétueront son art.

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Les techniques de prédilection de Pierre Hache

La sculpture sur bois

Héritier d'une longue tradition familiale, Pierre Hache excelle dans la sculpture sur bois, son matériau de prédilection. Chêne, noyer, tilleul... il valorise les essences locales à travers des réalisations qui allient technicité et poésie. Statues, bas-reliefs, mobilier liturgique... il explore toutes les possibilités offertes par ce noble matériau.

La sculpture sur pierre

Parallèlement à son travail du bois, Pierre Hache est aussi un talentueux sculpteur sur pierre. Ses œuvres en marbre ou en calcaire témoignent de sa parfaite maîtrise du ciseau et de son sens aigu des volumes. Certaines de ses réalisations les plus célèbres, comme la fontaine des Trois Ordres à Grenoble, mettent particulièrement en valeur ce savoir-faire.

Le dessin et le modelage

En amont de ses sculptures, Pierre Hache accorde une grande importance au dessin et au modelage. Ses carnets de croquis et ses maquettes en terre cuite témoignent de son souci constant de la ligne et de la composition. Ces étapes préparatoires lui permettent d'affiner ses projets avant de passer à la réalisation finale.

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Les oeuvres majeures de Pierre Hache

Œuvres religieuses

Une grande partie de la production de Pierre Hache est destinée à l'Église. Parmi ses réalisations les plus marquantes dans ce domaine, citons le maître-autel de l'église Saint-Louis de Grenoble (1742), véritable manifeste de son art avec son décor foisonnant mêlant anges, nuées et rayons de lumière dorés. Le sculpteur signe également plusieurs chaires à prêcher monumentales, comme celle de la collégiale Saint-André de Grenoble (1750), où il donne libre cours à son goût pour les lignes sinueuses et les figures expressives.

Œuvres profanes

Parallèlement à sa production religieuse, Pierre Hache répond aussi à des commandes publiques et privées. La fontaine des Trois Ordres (1760), érigée place Notre-Dame à Grenoble, est sans doute son œuvre profane la plus célèbre. Allégorie des trois ordres de l'Ancien Régime (clergé, noblesse, tiers-état), elle impressionne par ses dimensions et sa composition pyramidale. L'artiste réalise aussi des décors intérieurs pour les hôtels particuliers de la région, comme les boiseries du salon de l'hôtel de Lesdiguières à Grenoble (1745), où il fait preuve d'une grande inventivité ornementale.

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La signature de Pierre Hache

Comme beaucoup d'artistes de son temps, Pierre Hache signe régulièrement ses œuvres, participant ainsi à la construction de sa renommée. Sa signature prend généralement la forme d'un monogramme "PH" finement gravé, parfois accompagné de la date de réalisation. On la trouve aussi bien sur ses sculptures en bois que sur ses œuvres en pierre. Plus rarement, le sculpteur signe en toutes lettres, notamment sur des pièces de mobilier. La présence de cette signature est un élément d'authentification important pour les experts, même si elle ne suffit pas à elle seule à garantir la paternité d'une œuvre.

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L'évolution de la cote de Pierre Hache

Une cote en hausse constante

Depuis une trentaine d'années, la cote de Pierre Hache ne cesse de progresser sur le marché de l'art. Ses sculptures religieuses, longtemps sous-estimées car jugées démodées, suscitent aujourd'hui l'intérêt des collectionneurs pour leur qualité d'exécution et leur force expressive. Quant à ses œuvres profanes, elles atteignent régulièrement des sommets en vente publique, portées par le goût actuel pour le XVIIIe siècle français.

Des écarts selon les périodes et les techniques

Si la cote de Pierre Hache est globalement orientée à la hausse, on observe néanmoins des disparités selon les périodes et les techniques. Ses œuvres de maturité (1740-1760), considérées comme les plus accomplies, sont les plus recherchées et s'échangent à des niveaux record. Ses sculptures en bois, longtemps dans l'ombre de ses réalisations en pierre, connaissent aussi une revalorisation spectaculaire depuis quelques années.

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Faire expertiser et vendre une oeuvre de Pierre Hache

L'importance d'une expertise fiable

Étant donné la cote élevée des œuvres de Pierre Hache, il est essentiel de faire appel à un expert agréé avant toute transaction. Celui-ci sera en mesure d'authentifier la sculpture en analysant le style, la technique et les matériaux employés. Il s'appuiera aussi sur des critères objectifs comme les dimensions, les éventuelles signatures ou inscriptions. En cas de doute, il pourra demander des analyses complémentaires (dendrochronologie pour le bois, tests de pigments pour la polychromie...).

Bien choisir le canal de vente

Une fois l'œuvre authentifiée, reste à choisir le meilleur canal pour la vendre. Pour les pièces majeures, la vente aux enchères reste la voie royale, permettant de toucher un large public d'acheteurs potentiels. Les sculptures de moindre importance pourront être proposées à des galeries spécialisées ou sur des plateformes de vente en ligne. Dans tous les cas, il est recommandé de définir une fourchette de prix en amont avec l'expert, afin d'avoir une idée réaliste de la valeur de l'œuvre.

Maître-autel de l'église Saint-Louis de Grenoble
entre 100 000 et 150 000 euros
Chaire à prêcher de la collégiale Saint-André de Grenoble
entre 70 000 et 90 000 euros
Fontaine des Trois Ordres de Grenoble
entre 200 000 et 300 000 euros
Boiseries du salon de l'hôtel de Lesdiguières à Grenoble
entre 50 000 et 80 000 euros