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Nyoman I Masriadi

Découvrez la vie et l'oeuvre de l'artiste indonésien Nyoman I Masriadi. Biographie, techniques, signature, cote et expertise de ses peintures.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Nyoman I Masriadi

Nyoman I Masriadi est un artiste contemporain indonésien reconnu pour ses peintures puissantes et expressives. Né en 1973 à Bali, il s'est imposé comme une figure majeure de l'art asiatique actuel. Ses œuvres mêlant humour, critique sociale et références à la culture populaire sont très prisées des collectionneurs.

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir le parcours de Nyoman I Masriadi, ses techniques picturales, ses créations emblématiques ainsi que des conseils pour expertiser et vendre ses tableaux. Plongez dans l'univers fascinant de cet artiste indonésien incontournable.

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Biographie de Nyoman I Masriadi

Nyoman I Masriadi est né en 1973 à Gianyar, sur l'île de Bali en Indonésie. Très tôt attiré par le dessin et la peinture, il étudie à l'Institut des Arts d'Indonésie de Yogyakarta dont il sort diplômé en 1997. Il commence à exposer localement puis se fait connaître au niveau international dès le début des années 2000.

En 2008, une de ses toiles bat un record aux enchères et le propulse sur le devant de la scène artistique. Depuis, Nyoman I Masriadi est devenu l'un des artistes indonésiens les plus cotés. Ses peintures sont exposées dans les plus grandes foires et biennales (Art Basel, Biennale de Venise...) et font partie de prestigieuses collections (Musée d'art moderne de San Francisco, Musée d'art contemporain de Tokyo...).

Débuts et percée internationale

Après ses études, Nyoman I Masriadi enseigne un temps à l'université puis se consacre entièrement à sa carrière artistique à partir de 1999. Il se fait remarquer par des collectionneurs étrangers et intègre la galerie Gajah de Singapour. En 2000, il remporte le prix du meilleur artiste décerné par la fondation Cemeti à Yogyakarta.

En 2008, son tableau 'The Man from Bantul (The Final Round)' est vendu 7,9 millions de dollars hongkongais (environ 800 000 euros) chez Sotheby's Hong Kong. Cette vente record pour l'art contemporain indonésien marque un tournant dans sa carrière. Dès lors, la cote de Nyoman I Masriadi s'envole et il devient une star internationale, régulièrement exposé dans les plus grandes galeries, foires et musées du monde.

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Techniques utilisées par Nyoman I Masriadi

Nyoman I Masriadi est principalement un peintre. Il travaille à l'acrylique sur toile, dans de grands formats pouvant dépasser 2 mètres. Son style allie figuration et expressionnisme, avec des aplats de couleurs vives et contrastées cernés de contours noirs marqués. Les fonds sont souvent monochromes pour mettre en valeur les personnages.

Des personnages expressifs et satiriques

L'artiste accorde une place centrale aux personnages dans ses compositions. Il les représente dans des postures exagérées, avec des traits outrés et des mimiques expressives qui flirtent avec la caricature. Nyoman I Masriadi manie l'ironie et la satire pour porter un regard critique sur la société indonésienne et ses travers : consumérisme, corruption, machisme...

L'influence des comics, des mangas et de la culture populaire est très présente. Certains de ses personnages font penser à des super-héros bodybuildés aux muscles surdimensionnés. D'autres sont inspirés de figures de la mythologie hindoue comme Hanuman ou Rama, transposées dans le monde contemporain.

Une peinture engagée et humoristique

Derrière leur aspect amusant et leur humour corrosif, les tableaux de Nyoman I Masriadi véhiculent des messages engagés. L'artiste dénonce les dérives de la société indonésienne post-Suharto : montée du fondamentalisme, pression sociale, discriminations... Tout en étant ancrées dans le contexte indonésien, ses œuvres ont une portée universelle.

Par le rire et la dérision, Nyoman I Masriadi parvient à faire passer des critiques sociopolitiques sur des sujets sensibles. Son style graphique empreint de culture populaire et son ton volontiers provocateur font mouche auprès du public, en particulier des jeunes générations. Cet humour grinçant est devenu sa marque de fabrique.

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Œuvres emblématiques de Nyoman I Masriadi

Parmi les peintures les plus célèbres de Nyoman I Masriadi, on peut citer :

'The Man from Bantul (The Final Round)', 2000

Cette toile monumentale de 4 mètres sur 2 a battu un record aux enchères en 2008, propulsant Nyoman I Masriadi dans la cour des grands. Elle représente un boxeur bodybuildé à la peau noire dans une posture ridicule, comme un ersatz de Mohamed Ali. Une satire des dérives du sport business et une réflexion sur l'identité dans l'Indonésie post-coloniale.

'Sorry Hero, Saya Lupa (Sorry Hero, I Forgot)', 2008

Sur un fond rose bonbon, un Superman bedonnant en slip tient une pancarte avec inscrit 'Sorry Hero, I Forgot'. Une parodie des super-héros américains pour moquer la perte des valeurs et l'individualisme de la société indonésienne contemporaine, qui a oublié ses idéaux.

'Muke Kampungan (Villagers' Faces)', 2008

Une série de 9 portraits de paysans balinais aux visages crépisés de peinture blanche, comme des masques de théâtre traditionnel Topeng. Une œuvre forte qui joue sur les stéréotypes et interroge avec humour le fossé entre ville et campagne, tradition et modernité.

'Semangat Menggapai Impian (Fighting to Reach the Dream)', 2012

Un jeune garçon juché sur une haute échelle composée de chaises tente d'attraper une ampoule, symbole d'espoir et de réussite. Une allégorie touchante des rêves de la jeunesse indonésienne cherchant à s'élever socialement. La composition précaire de l'échelle suggère la fragilité de ces aspirations.

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La signature de Nyoman I Masriadi

Nyoman I Masriadi signe ses peintures en bas à droite, de façon très distincte. Sa signature se compose de son nom complet 'Nyoman Masriadi' écrit en lettres capitales, sans le 'I' (pour 'Ida Bagus', un titre de noblesse balinais), suivi de l'année de réalisation.

Il utilise généralement un feutre noir ou un pinceau fin avec de la peinture noire pour apposer sa signature. Celle-ci est consistante dans le temps, avec de légères variations dans le graphisme.

Quelques exemples de signatures

'NYOMAN MASRIADI 2000' pour 'The Man from Bantul (The Final Round)'
'NYOMAN MASRIADI 2008' pour 'Sorry Hero, Saya Lupa'
'NYOMAN MASRIADI 2012' pour 'Semangat Menggapai Impian'

La signature de Nyoman I Masriadi participe à la force graphique de ses œuvres avec sa calligraphie nerveuse, presque graffiti. Elle ancre aussi ses peintures dans le temps en indiquant toujours l'année.

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Évolution de la cote de Nyoman I Masriadi

Depuis le record établi en 2008 avec 'The Man from Bantul (The Final Round)', la cote de Nyoman I Masriadi n'a cessé de grimper. Il est devenu l'artiste indonésien le plus cher de sa génération, régulièrement en tête des classements.

Peintures

Les peintures constituent le cœur de l'œuvre de Nyoman I Masriadi et ses plus hautes valeurs. Ses grandes toiles expressives et satiriques s'envolent aux enchères, dépassant souvent le demi-million de dollars.

En salles de ventes, ses peintures sur toile des années 2000 sont les plus prisées, en particulier celles de 2008 (année de son record avec 'The Man from Bantul'). Comptez entre 100 000 et 500 000 dollars pour une toile moyenne de cette période (environ 1m50 x 1m).

Depuis 2010, sa cote se maintient à un très haut niveau avec des toiles dépassant régulièrement les 200 000 dollars. La demande pour les œuvres récentes (après 2015) est aussi très forte, signe de la vitalité du marché pour Nyoman I Masriadi.

Œuvres sur papier

Nyoman I Masriadi produit aussi des œuvres sur papier (dessins, aquarelles, acryliques) dans un format généralement plus petit que ses peintures. Bien que moins prestigieuses que les toiles, elles sont très recherchées par les amateurs car plus abordables.

Les dessins des années 2000 se vendent entre 5000 et 20 000 dollars selon les dimensions et la technique. Les œuvres sur papier plus récentes atteignent des montants entre 10 000 et 50 000 dollars pour les plus grandes et les plus abouties.

Éditions

Quelques sérigraphies et lithographies de Nyoman I Masriadi existent sur le marché, éditées à peu d'exemplaires (moins de 50). Comptez autour de 1000 à 5000 dollars pour ces éditions, qui permettent d'acquérir une œuvre à moindre coût.

La cote de Nyoman I Masriadi devrait rester élevée car il est considéré comme un pilier de l'art contemporain indonésien avec un marché très international. La demande pour ses œuvres satiriques reste soutenue, portée par le dynamisme global du marché asiatique.

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Comment expertiser et vendre une œuvre de Nyoman I Masriadi

Vous possédez une peinture ou un dessin de Nyoman I Masriadi et souhaitez connaître sa valeur ? Voici quelques conseils pour bien expertiser et vendre une œuvre de cet artiste indonésien très coté.

Authentification

La première étape est de faire authentifier votre œuvre. Contactez un expert spécialisé en art contemporain asiatique ou directement la galerie qui représente Nyoman I Masriadi (Gajah Gallery à Singapour). Munissez-vous de photos de bonne qualité de la face et du dos de l'œuvre, ainsi que de sa provenance (facture, certificat...).

L'expert pourra confirmer qu'il s'agit bien d'un original de la main de l'artiste en se basant sur le style, la signature et la technique. Il pourra aussi vous renseigner sur la période de création. Un certificat d'authenticité augmentera considérablement la valeur de votre œuvre sur le marché.

Estimation

Pour estimer la valeur de votre tableau ou dessin de Nyoman I Masriadi, l'expert tiendra compte de plusieurs critères : dimensions, support, technique, année de création, sujet, provenance...

Consultez les bases de données de ventes aux enchères comme Artprice ou Artnet pour voir les résultats récents d'œuvres comparables. N'hésitez pas à demander des estimations à plusieurs experts pour avoir une fourchette de prix.

Mise en vente

Si vous décidez de vendre, vous pouvez passer par une galerie spécialisée, une maison de ventes aux enchères ou un courtier. Les œuvres de Nyoman I Masriadi se vendent très bien à l'international, surtout dans les pays asiatiques (Chine, Japon, Corée du Sud...).

Le marché indonésien est aussi très actif, avec de riches collectionneurs locaux. Une vente de gré à gré avec un acheteur privé est envisageable si vous avez déjà des contacts. Dans tous les cas, la présence d'un expert reconnu rassurera les acheteurs potentiels sur l'authenticité de l'œuvre.

The Man from Bantul (The Final Round)' (2000)
entre 3 et 4 millions de dollars
Sorry Hero, Saya Lupa' (2008)
entre 500 000 et 1 million de dollars
Peinture sur toile moyenne (1m50 x 1m) des années 2000
entre 100 000 et 500 000 dollars
Dessin des années 2000
entre 5000 et 20 000 dollars