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Maxime Maufra

Découvrez la vie et l'œuvre de Maxime Maufra, peintre post-impressionniste. Biographie, techniques, œuvres majeures, cote et conseils d'expertise.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Maxime Maufra

Maxime Maufra, artiste post-impressionniste français, a marqué la fin du XIXe et le début du XXe siècle par ses paysages empreints de lumière et de couleurs vives. Influencé par Gauguin et les nabis, il a su développer un style unique, oscillant entre réalisme et symbolisme. Découvrons ensemble la vie et l'œuvre de ce peintre talentueux.

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Biographie de Maxime Maufra

Enfance et formation

Né en 1861 à Nantes, Maxime Maufra grandit dans un milieu artistique. Son père, négociant en tissus, est aussi un peintre amateur. Très tôt, le jeune Maxime montre des dispositions pour le dessin et la peinture. Il suit des cours à l'École des Beaux-Arts de Nantes, où il se lie d'amitié avec Henry Moret, autre futur peintre post-impressionniste.

Débuts artistiques

En 1883, Maufra monte à Paris pour parfaire sa formation. Il fréquente l'Académie Julian et côtoie les artistes de Pont-Aven, dont Paul Gauguin et Paul Sérusier. Influencé par leurs recherches picturales, il se tourne vers une peinture plus synthétique et colorée. Il expose pour la première fois au Salon des Indépendants en 1886.

Maturité et reconnaissance

À partir des années 1890, Maufra partage son temps entre Paris, la Bretagne et la Normandie. Il peint de nombreux paysages, marines et scènes de la vie quotidienne. Sa palette s'éclaircit, ses touches se font plus larges et plus vibrantes. Il connaît un succès croissant, exposant régulièrement à Paris et en province. Il reçoit la Légion d'honneur en 1903. Maufra s'éteint en 1918, laissant derrière lui une œuvre riche et lumineuse.

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Les techniques utilisées par Maxime Maufra

La peinture à l'huile

Maxime Maufra privilégie la peinture à l'huile, qui lui permet de travailler la matière et la couleur en profondeur. Il utilise des toiles de différents formats, de la simple étude sur le motif aux grandes compositions d'atelier. Sa touche est tantôt fine et précise, tantôt large et généreuse, selon les effets recherchés.

Le dessin

Le dessin tient une place importante dans l'œuvre de Maufra. Il croque régulièrement des paysages, des personnages, des scènes de rue sur des carnets de croquis. Ces dessins, réalisés à la mine de plomb, à la plume ou au fusain, lui servent souvent de base pour ses peintures. Ils témoignent de son sens de l'observation et de la composition.

La gravure

Bien que moins connue, l'œuvre gravé de Maufra mérite l'attention. Il réalise des eaux-fortes, des pointes sèches et des lithographies, reproduisant certaines de ses peintures ou créant des compositions originales. Ses gravures, tirées à peu d'exemplaires, sont recherchées par les amateurs et les collectionneurs.

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Les œuvres emblématiques de Maxime Maufra

Les paysages bretons

Les paysages de Bretagne constituent un thème majeur dans l'œuvre de Maufra. Il peint les côtes sauvages, les villages pittoresques, les pardons et les fêtes locales. Parmi ses toiles les plus célèbres, citons "Le Port de Goulphar, Belle-Île" (1887), "La Baie de Douarnenez" (1898) ou encore "Le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud" (1905).

Les vues de Paris

Maufra est aussi un peintre de la vie parisienne. Il représente les rues animées, les cafés, les scènes de marché. Ses vues de Paris, empreintes de modernité et de poésie, comptent parmi ses œuvres les plus recherchées. On peut citer "Le Pont Neuf et le Quai des Grands Augustins" (1906) ou "Le Boulevard Saint-Michel" (1910).

Les natures mortes

Moins connues que ses paysages, les natures mortes de Maufra révèlent son talent de coloriste et de compositeur. Il peint des bouquets de fleurs, des fruits, des objets du quotidien avec une touche vibrante et une palette éclatante. "Nature morte aux pommes et au pot de grès" (1902) en est un bel exemple.

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La signature de Maxime Maufra

La signature de Maxime Maufra est un élément important pour l'authentification de ses œuvres. L'artiste signe généralement ses toiles en bas à droite, d'un "M. Maufra" en lettres capitales. La signature est parfois suivie de la date de réalisation de l'œuvre. On trouve aussi des variantes, comme "Maufra" ou "MM", notamment sur les dessins et les gravures. L'évolution de la signature au fil des années peut aider à dater les œuvres non datées. Il est important de noter que certaines toiles ne sont pas signées, Maufra ayant parfois omis de le faire. L'absence de signature ne remet donc pas nécessairement en cause l'authenticité d'une œuvre.

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L'évolution de la cote de Maxime Maufra

Les peintures

Les peintures de Maufra sont les plus recherchées sur le marché de l'art. Leur cote a connu une progression régulière depuis les années 1980, avec une accélération dans les années 2000. Les paysages bretons et les vues de Paris sont les plus prisés, avec des enchères dépassant parfois les 100 000 euros pour les œuvres majeures. Les toiles de la période fauve, aux couleurs plus audacieuses, sont aussi très appréciées des collectionneurs.

Les dessins

Les dessins de Maufra, longtemps considérés comme des œuvres mineures, ont vu leur cote augmenter ces dernières années. Ils offrent un bon rapport qualité-prix pour les amateurs souhaitant acquérir une œuvre de l'artiste. Les dessins préparatoires aux peintures sont particulièrement recherchés, ainsi que les scènes de la vie parisienne. Les prix varient de quelques centaines à quelques milliers d'euros selon la qualité et l'importance de l'œuvre.

Les gravures

Les gravures de Maufra, tirées à peu d'exemplaires, sont rares sur le marché. Leur cote est donc élevée, d'autant plus que certaines planches ont été détruites. Les eaux-fortes et les pointes sèches sont les plus recherchées, notamment les paysages bretons et les vues de Paris. Les lithographies, moins rares, sont plus abordables. Les prix des gravures varient de 1 000 à 10 000 euros environ, selon la rareté et la qualité d'impression.

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Expertiser et vendre une œuvre de Maxime Maufra

L'authentification

L'authentification d'une œuvre de Maufra est une étape essentielle avant toute transaction. Elle doit être confiée à un expert spécialisé, qui étudiera la technique, le style, les signatures et les provenances de l'œuvre. Les certificats d'authenticité délivrés par la famille de l'artiste ou par des experts reconnus sont des gages de sérieux. Il faut se méfier des attributions hasardeuses et des faux, qui existent malheureusement sur le marché.

La mise en vente

Une fois l'œuvre authentifiée, plusieurs options s'offrent au vendeur. La vente aux enchères publiques, en salle ou en ligne, permet d'obtenir le juste prix du marché. Les maisons de ventes spécialisées en art impressionniste et moderne, comme Artcurial, Christie's ou Sotheby's, organisent régulièrement des ventes dédiées à Maufra et à ses contemporains. La vente de gré à gré, à un collectionneur ou à un marchand, est une autre possibilité. Elle évite les frais de commission des maisons de ventes, mais nécessite une bonne connaissance du marché.

La fiscalité

La vente d'une œuvre de Maufra est soumise à une fiscalité particulière. Si l'œuvre est détenue depuis plus de 22 ans, la plus-value est exonérée d'impôt. Si l'œuvre est détenue depuis moins de 22 ans, la plus-value est imposée à un taux forfaitaire de 6,5 %, après application d'un abattement de 5 % par an au-delà de la deuxième année de détention. Des frais de vente (commission de la maison de ventes, frais d'expertise, etc.) viennent également en déduction de la plus-value imposable. Il est donc important de bien calculer la plus-value et les frais avant toute vente.

Le Port de Goulphar, Belle-Île
entre 100 000 et 150 000 euros
Le Pont Neuf et le Quai des Grands Augustins
entre 80 000 et 120 000 euros
Nature morte aux pommes et au pot de grès
entre 50 000 et 70 000 euros
Le Boulevard Saint-Michel
entre 60 000 et 90 000 euros