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Mathurin Méheut

Découvrez l'univers fascinant de Mathurin Méheut, artiste breton aux multiples talents. Biographie, techniques, œuvres emblématiques et conseils d'expertise.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Mathurin Méheut

Mathurin Méheut, artiste breton prolifique, a laissé une empreinte indélébile dans l'art français du XXe siècle. Peintre, illustrateur, sculpteur et décorateur, il a su capturer l'essence de la Bretagne à travers ses œuvres. Découvrons ensemble le parcours de cet artiste talentueux, ses techniques variées, ses créations les plus emblématiques, l'évolution de sa cote sur le marché de l'art et les conseils pour expertiser et vendre ses œuvres.

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Biographie de Mathurin Méheut

Enfance et formation

Né en 1882 à Lamballe, Mathurin Méheut grandit dans une famille modeste. Très tôt, il montre des prédispositions pour le dessin et la peinture. Après des études à l'École des Beaux-Arts de Rennes, il intègre l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs à Paris.

Carrière artistique

De retour en Bretagne, Méheut se consacre à la représentation de la vie quotidienne des Bretons, des paysages maritimes et de la faune marine. Il collabore avec de nombreux scientifiques pour illustrer des ouvrages de biologie marine. Pendant la Première Guerre mondiale, il est nommé peintre officiel de la Marine.

Reconnaissance et héritage

L'œuvre de Mathurin Méheut est célébrée de son vivant, notamment à travers des expositions et des commandes publiques. Il reçoit la Légion d'honneur en 1928. Aujourd'hui, son travail est exposé dans de nombreux musées en France et à l'étranger, perpétuant ainsi son héritage artistique.

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Les différentes techniques utilisées par Mathurin Méheut

Peinture

Mathurin Méheut excelle dans la peinture à l'huile et à l'aquarelle. Ses toiles représentent souvent des scènes de la vie bretonne, des paysages côtiers et des natures mortes. Il maîtrise l'art de la composition et de la lumière, donnant à ses œuvres une atmosphère unique.

Dessin et illustration

Le dessin tient une place primordiale dans l'œuvre de Méheut. Il réalise de nombreuses études de la faune et de la flore marines, ainsi que des croquis de personnages bretons. Ses illustrations ornent des livres scientifiques et des ouvrages littéraires, révélant son sens du détail et sa maîtrise technique.

Décoration et arts appliqués

Mathurin Méheut met son talent au service des arts décoratifs. Il conçoit des cartons de tapisserie, des céramiques, des vitraux et des meubles. Ses créations allient esthétique et fonctionnalité, reflétant son approche globale de l'art.

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Les œuvres emblématiques de Mathurin Méheut

Les toiles

Parmi les toiles les plus célèbres de Mathurin Méheut, on peut citer « La Ramasseuse de goémon » (1913) et « Jour de pardon à Ploubazlanec » (1924). Ces œuvres témoignent de son attachement à la Bretagne et de sa capacité à saisir la vie quotidienne de ses habitants.

Les illustrations

Méheut a illustré de nombreux ouvrages, dont « Étude de la mer, faune et flore de la Manche et de l'Océan » (1913-1935) et « Pêche en Mer » (1921). Ses illustrations scientifiques allient précision et poésie, révélant la beauté cachée des créatures marines.

Les œuvres décoratives

Les talents de décorateur de Méheut s'expriment dans des réalisations telles que les fresques murales de la gare maritime de Saint-Malo (1932) et les vitraux de l'église Saint-Julien de Quimerch (1946). Ces œuvres monumentales témoignent de sa maîtrise des arts appliqués.

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La signature de Mathurin Méheut

Évolution de la signature

La signature de Mathurin Méheut a évolué au fil de sa carrière. Dans ses premières œuvres, il signe souvent « M. Méheut » ou « Mathurin Méheut » en toutes lettres. Plus tard, il adopte un monogramme composé des lettres « MM » entrelacées.

Emplacement de la signature

Méheut signe généralement ses toiles en bas à droite ou à gauche. Pour les illustrations, sa signature peut se trouver dans la marge ou intégrée au dessin. Sur les sculptures et les céramiques, sa signature est souvent gravée ou incisée.

Authenticité et expertise

La présence de la signature de Mathurin Méheut est un élément clé pour authentifier ses œuvres. Cependant, il est recommandé de faire appel à un expert pour confirmer l'authenticité, car des faux existent sur le marché. L'analyse du style, de la technique et des matériaux est également primordiale.

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L'évolution de la cote de Mathurin Méheut

Facteurs influençant la cote

La cote de Mathurin Méheut dépend de plusieurs facteurs, tels que la période de création, la technique utilisée, le sujet représenté et l'état de conservation de l'œuvre. Les pièces rares et les grandes toiles sont généralement les plus prisées.

Évolution du marché

Depuis les années 1990, la cote de Mathurin Méheut n'a cessé de croître. Les collectionneurs et les institutions muséales s'intéressent de plus en plus à son travail, reconnaissant sa place dans l'histoire de l'art breton et français. Les records en salle des ventes témoignent de cette tendance.

Prévisions futures

Avec un intérêt grandissant pour l'art régionaliste et les artistes de la première moitié du XXe siècle, la cote de Mathurin Méheut devrait continuer à se renforcer dans les années à venir. La rareté de certaines œuvres et la demande croissante laissent présager une évolution positive du marché.

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Comment expertiser et vendre des œuvres de Mathurin Méheut

Authentification et expertise

Pour expertiser une œuvre attribuée à Mathurin Méheut, il est recommandé de faire appel à un expert spécialisé. Celui-ci étudiera la signature, le style, la technique et les matériaux utilisés pour confirmer l'authenticité. Les archives et les catalogues raisonnés sont également des outils précieux.

Estimation de la valeur

L'estimation de la valeur d'une œuvre de Méheut prend en compte plusieurs critères, tels que la période de création, la technique, le sujet, les dimensions et l'état de conservation. Les résultats récents des ventes aux enchères servent de référence pour établir une fourchette de prix.

Vente aux enchères et galeries

Pour vendre une œuvre de Mathurin Méheut, deux options principales s'offrent à vous : la vente aux enchères et la vente en galerie. Les maisons de ventes aux enchères spécialisées dans l'art breton ou l'art du XXe siècle sont les plus à même de valoriser son travail. Les galeries d'art peuvent également être un bon canal de vente, offrant un accompagnement personnalisé.

Les Sardinières
entre 20 000 et 30 000 euros
Étude de Rougets
entre 5 000 et 10 000 euros
Pardon de Saint-Jean-du-Doigt
entre 50 000 et 80 000 euros
La Récolte du Goémon
entre 15 000 et 25 000 euros