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Maria Helena Vieira Da Silva

Découvrez la vie et l'œuvre de Maria Helena Vieira Da Silva, artiste portugaise aux multiples talents. Apprenez-en plus sur sa cote et l'expertise de ses créations.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Maria Helena Vieira Da Silva

Maria Helena Vieira Da Silva, artiste portugaise de renom, a marqué le XXe siècle par son art abstrait unique et captivant. Née en 1908 à Lisbonne et décédée en 1992 à Paris, elle a laissé derrière elle un héritage artistique impressionnant. Découvrons ensemble son parcours, ses techniques, ses œuvres emblématiques, sa signature, l'évolution de sa cote et comment expertiser et vendre ses créations.

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Biographie

Enfance et formation

Maria Helena Vieira Da Silva naît à Lisbonne en 1908. Très tôt, elle montre des prédispositions pour l'art et suit des cours de dessin et de peinture. En 1928, elle part étudier à Paris, où elle fréquente l'Académie de la Grande Chaumière et l'atelier de Fernand Léger.

Carrière artistique

Dans les années 1930, Vieira Da Silva développe son style abstrait caractéristique, influencé par le cubisme et l'art byzantin. Elle expose pour la première fois en 1933 à Paris. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle se réfugie au Brésil avec son mari, le peintre hongrois Árpád Szenes. De retour en France en 1947, elle connaît un succès grandissant et participe à de nombreuses expositions internationales.

Reconnaissance et postérité

Maria Helena Vieira Da Silva reçoit le Grand Prix National des Arts en 1966 et est élue à l'Académie des Beaux-Arts en 1979, devenant la première femme à y siéger. Son œuvre, exposée dans les plus grands musées du monde, continue d'inspirer et de fasciner après sa disparition en 1992.

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Techniques utilisées

Peinture

La peinture est le medium de prédilection de Maria Helena Vieira Da Silva. Elle travaille principalement à l'huile sur toile, créant des compositions abstraites aux couleurs vibrantes et aux formes géométriques entrelacées. Sa technique picturale unique, faite de superpositions et de transparences, donne à ses œuvres une profondeur et une luminosité exceptionnelles.

Dessin

Le dessin occupe également une place importante dans l'œuvre de Vieira Da Silva. Elle réalise de nombreuses études préparatoires au crayon, à l'encre ou au fusain, explorant les lignes, les volumes et les perspectives qui structurent ses compositions. Ses dessins, d'une grande finesse et d'une grande précision, témoignent de sa maîtrise technique et de sa vision singulière de l'espace.

Gravure

Maria Helena Vieira Da Silva s'adonne aussi à la gravure, notamment à l'eau-forte et à la lithographie. Ses estampes, tirées en petites séries, reprennent les thèmes et les motifs de ses peintures, tout en explorant les possibilités expressives propres à ces techniques. Les gravures de Vieira Da Silva, très recherchées par les collectionneurs, témoignent de son talent de dessinatrice et de sa capacité à créer des images fortes et poétiques.

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Œuvres emblématiques

La Bibliothèque en feu (1974)

Cette toile monumentale (158 x 178 cm) est l'une des plus célèbres de Maria Helena Vieira Da Silva. Elle représente une bibliothèque labyrinthique, envahie par les flammes et la fumée. Les lignes de force et les couleurs contrastées créent une impression de chaos et de désorientation, tout en évoquant la destruction du savoir et de la mémoire.

La Ville (1955)

Exposée au Centre Pompidou, cette peinture à l'huile (114 x 146 cm) est caractéristique du style de Vieira Da Silva. Elle figure une ville imaginaire, composée de bâtiments enchevêtrés et de rues sinueuses. Les tons ocre, gris et bleus se mêlent dans une composition dynamique et vertigineuse, qui semble se déployer à l'infini.

Les Joueurs d'échecs (1943)

Peinte pendant l'exil brésilien de l'artiste, cette œuvre (81 x 100 cm) représente deux joueurs d'échecs penchés sur un échiquier. Les formes simplifiées et les aplats de couleur évoquent l'influence du cubisme, tandis que la tension qui émane de la scène traduit l'angoisse et l'incertitude liées à la guerre.

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Signature

La signature de Maria Helena Vieira Da Silva est généralement apposée au dos de ses œuvres, accompagnée du titre et de la date. Elle est composée des initiales de l'artiste, « MHVS », tracées d'un geste vif et assuré. La présence de cette signature authentifie l'œuvre et atteste de son appartenance à la production de Vieira Da Silva.

Variantes

Il existe quelques variantes de la signature de Maria Helena Vieira Da Silva, notamment dans les premières années de sa carrière. On peut ainsi trouver des œuvres signées « Maria Helena », « M. H. Vieira da Silva » ou simplement « Vieira da Silva ». Cependant, à partir des années 1940, l'artiste adopte définitivement la signature « MHVS », qui devient sa marque de fabrique.

Contrefaçons

Comme pour tout artiste de renom, il existe des contrefaçons de la signature de Maria Helena Vieira Da Silva. Il est donc important, en cas de doute, de faire appel à un expert pour authentifier une œuvre. L'examen de la signature, mais aussi de la facture, du support et de la provenance de l'œuvre, permettra de déterminer s'il s'agit d'un original ou d'une copie.

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Évolution de la cote

Peintures

Les peintures de Maria Helena Vieira Da Silva sont les plus recherchées et les plus valorisées sur le marché de l'art. Leur cote n'a cessé de croître depuis les années 1980, atteignant des sommets lors des ventes aux enchères. En 2019, une toile de 1955 intitulée « La Ville » a été adjugée pour plus de 2,2 millions d'euros chez Christie's, établissant un nouveau record pour l'artiste.

Dessins et gravures

Les dessins et les gravures de Vieira Da Silva, bien que moins connus que ses peintures, sont également très appréciés des collectionneurs. Leur prix varie en fonction de la technique, de la taille et de la période de création. Un dessin à l'encre des années 1950 peut se vendre entre 10 000 et 30 000 euros, tandis qu'une lithographie tirée à peu d'exemplaires peut atteindre plusieurs milliers d'euros.

Facteurs influençant la cote

Plusieurs facteurs influencent la cote des œuvres de Maria Helena Vieira Da Silva, notamment la période de création (les années 1950-1960 étant les plus prisées), la technique utilisée (les peintures à l'huile étant les plus valorisées), le format (les grands formats étant généralement plus chers) et la provenance (les œuvres ayant appartenu à des collections prestigieuses ayant une plus grande valeur). La rareté et l'état de conservation de l'œuvre jouent également un rôle important dans la détermination de son prix.

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Expertiser et vendre ses œuvres

Authentification

Pour expertiser une œuvre de Maria Helena Vieira Da Silva, il est recommandé de faire appel à un expert spécialisé dans l'art moderne et contemporain. Celui-ci examinera l'œuvre de manière approfondie, en étudiant la signature, le style, la technique et la provenance. Il pourra également effectuer des analyses scientifiques (radiographies, tests de pigments) pour confirmer l'authenticité de l'œuvre. Un certificat d'authenticité pourra être délivré à l'issue de l'expertise.

Estimation

L'estimation de la valeur d'une œuvre de Vieira Da Silva se base sur plusieurs critères, tels que la période de création, la technique utilisée, le format, l'état de conservation et la provenance. Les experts s'appuient également sur les résultats des ventes aux enchères récentes pour déterminer une fourchette de prix. Il est important de noter que les estimations peuvent varier en fonction de l'évolution du marché de l'art et de la demande pour les œuvres de l'artiste.

Vente aux enchères

La vente aux enchères est le moyen le plus courant et le plus sûr de vendre une œuvre de Maria Helena Vieira Da Silva. Les maisons de ventes renommées, comme Christie's, Sotheby's ou Artcurial, organisent régulièrement des ventes dédiées à l'art moderne et contemporain, où les œuvres de Vieira Da Silva sont très prisées. La mise en vente d'une œuvre nécessite une expertise préalable et la fixation d'une estimation. Les frais de vente (commission de la maison de ventes, frais de catalogue, etc.) sont à la charge du vendeur.

La Bibliothèque en feu (1974)
entre 1 500 000 et 2 500 000 euros
La Ville (1955)
entre 2 000 000 et 3 000 000 euros
Les Joueurs d'échecs (1943)
entre 800 000 et 1 200 000 euros
Composition abstraite (lithographie, années 1960)
entre 3 000 et 6 000 euros