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Jean-Baptiste Lallemand

Découvrez la vie et l'oeuvre de Jean-Baptiste Lallemand, peintre français du XVIIIe siècle. Biographie, techniques, signature et estimations.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Jean-Baptiste Lallemand

Jean-Baptiste Lallemand, artiste français du XVIIIe siècle, a laissé une empreinte durable dans l'histoire de l'art. Ses œuvres, empreintes de délicatesse et de maîtrise technique, témoignent de son talent remarquable. Découvrons ensemble la vie et l'œuvre de ce peintre talentueux.

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Biographie de Jean-Baptiste Lallemand

Né en 1716 à Dijon, Jean-Baptiste Lallemand grandit dans une famille d'artistes. Son père, sculpteur renommé, lui transmet très tôt la passion pour les arts. Le jeune Lallemand se forme auprès de grands maîtres parisiens avant de partir pour Rome perfectionner son art.

Ses débuts prometteurs

De retour en France, Lallemand s'impose rapidement comme un peintre talentueux. Ses premières œuvres, des scènes de genre et des paysages, séduisent les collectionneurs. Il reçoit ses premières commandes importantes et intègre l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture en 1745.

La consécration

Les années 1750-1760 marquent l'apogée de la carrière de Lallemand. Portraitiste recherché de l'aristocratie, il réalise également des décors pour de prestigieux hôtels particuliers parisiens. Ses compositions allégoriques et mythologiques remportent un vif succès au Salon.

Les dernières années

À partir des années 1770, la santé de Lallemand décline. Il se retire progressivement de la vie artistique parisienne et se consacre à des sujets plus intimes. Il s'éteint en 1803, laissant derrière lui une œuvre riche et variée.

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Les techniques de prédilection de Jean-Baptiste Lallemand

Artiste complet, Jean-Baptiste Lallemand excelle dans de nombreuses techniques. Peintre avant tout, il maîtrise aussi bien la peinture à l'huile que le pastel ou l'aquarelle. Ses dessins témoignent de sa virtuosité et de sa maîtrise du trait.

La peinture à l'huile

Lallemand privilégie la peinture à l'huile pour ses compositions les plus ambitieuses. Il apprécie la richesse des couleurs et les effets de matière que permet cette technique. Ses portraits et scènes de genre à l'huile séduisent par leur rendu délicat des étoffes et des carnations.

Le pastel

Lallemand compte parmi les grands pastellistes du XVIIIe siècle. Il apprécie la spontanéité et la fraîcheur de ce medium qu'il emploie pour des portraits intimistes. Ses pastels se caractérisent par des coloris vifs et une touche légère et vaporeuse.

Le dessin

Le dessin occupe une place essentielle dans le processus créatif de Lallemand. Qu'il s'agisse d'esquisses préparatoires ou d'œuvres autonomes, ses dessins à la pierre noire, à la sanguine ou au lavis séduisent par la sûreté du trait et la délicatesse des ombres.

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Les œuvres emblématiques de Jean-Baptiste Lallemand

Prolifique, Jean-Baptiste Lallemand laisse une œuvre riche de plusieurs centaines de pièces. Portraits, scènes de genre, paysages et décors se côtoient et témoignent de l'étendue de son talent. Découvrons quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres.

Portraits

Les portraits de Lallemand se distinguent par leur élégance et leur subtilité psychologique. Son autoportrait (1750), empreint de mélancolie, est un des plus saisissants. Citons également le délicat Portrait de la marquise de Pompadour (1755), qui séduit par son rendu des étoffes et des dentelles.

Scènes de genre

Observateur attentif de son époque, Lallemand excelle dans les scènes de genre. Sa Lecture dans un salon parisien (1765) est un parfait exemple de son talent à saisir une atmosphère et à capter la psychologie de ses modèles. La Leçon de musique (1760) séduit par sa délicatesse et son intimité.

Paysages et décors

Lallemand compte aussi parmi les grands paysagistes du XVIIIe siècle. Ses vues de Rome et sa célèbre série des Quatre Saisons (1780) témoignent de sa maîtrise de la perspective et des jeux de lumière. Il réalise également des décors raffinés, comme ceux de l'Hôtel de Soubise à Paris (1752).

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La signature de Jean-Baptiste Lallemand

Comme la plupart des artistes de son temps, Jean-Baptiste Lallemand signe ses œuvres de façon très lisible. Sa signature évolue peu au cours de sa carrière et permet une authentification assez aisée de ses pièces.

Une signature caractéristique

Lallemand signe généralement ses œuvres en bas à droite, d'un élégant "J.B. Lallemand" suivi de l'année de réalisation. Les lettres sont soignées, légèrement inclinées vers la droite. La signature est le plus souvent à la peinture pour les huiles et les pastels, à la pierre noire ou à la sanguine pour les dessins.

Les variantes

On trouve parfois des variantes de sa signature, notamment sur ses œuvres de jeunesse ou sur des compositions moins importantes. Il lui arrive alors de signer de ses initiales "J.B.L." ou simplement "Lallemand". Mais ces variantes restent assez rares.

Les contrefaçons

La cote élevée de Lallemand a malheureusement suscité de nombreuses contrefaçons. Certains faussaires imitent sa signature à la perfection. Il est donc important de toujours authentifier une œuvre auprès d'experts, en croisant l'analyse stylistique et technologique.

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L'évolution de la cote de Jean-Baptiste Lallemand

Artiste reconnu de son vivant, Jean-Baptiste Lallemand a toujours bénéficié d'une cote élevée. Mais celle-ci a connu des variations importantes au fil du temps et selon les techniques employées.

Une cote élevée dès le XVIIIe siècle

Dès les années 1750, les œuvres de Lallemand sont très recherchées. Ses portraits atteignent déjà des sommes importantes, autour de 1000 à 2000 livres. Ses scènes de genre et ses paysages se vendent également très bien, entre 500 et 1000 livres. Seuls ses dessins, considérés comme des œuvres préparatoires, ont une valeur moindre.

Un certain désamour au XIXe siècle

Comme de nombreux artistes du XVIIIe siècle, Lallemand souffre d'un relatif désamour au XIXe siècle. Le goût a changé et ses œuvres paraissent désuètes. Les prix de vente baissent. Il faut attendre les années 1860 et le regain d'intérêt des collectionneurs pour l'art rococo pour que sa cote remonte.

Des records ces dernières années

Depuis une trentaine d'années, les œuvres de Lallemand battent régulièrement des records en salles des ventes. Ses huiles et ses pastels les plus importants dépassent souvent le million d'euros. Ses dessins et esquisses atteignent aussi des sommets, souvent autour de 100 000 à 200 000 euros pour les plus beaux.

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Faire expertiser et vendre une œuvre de Jean-Baptiste Lallemand

Vous possédez une œuvre de Jean-Baptiste Lallemand et souhaitez la faire expertiser ou la vendre ? Voici quelques conseils pour vous guider dans vos démarches.

L'importance de l'expertise

Avant toute chose, il est essentiel de faire authentifier votre œuvre par un expert. Seul un œil averti saura distinguer un véritable Lallemand d'une copie, même talentueuse. L'expert analysera le style, la technique, les matériaux et la signature pour se prononcer. Cette étape est cruciale pour déterminer la valeur de votre œuvre.

Choisir la bonne maison de ventes

Si vous souhaitez vendre votre Lallemand, le choix de la maison de ventes est primordial. Optez pour une enseigne spécialisée en art ancien, avec une expérience solide dans la vente de maîtres du XVIIIe siècle. Elle saura mettre votre œuvre en valeur, la présenter à un public de connaisseurs et en obtenir le meilleur prix.

Bien préparer la vente

Pour maximiser les chances de vendre votre Lallemand au meilleur prix, il est important de bien préparer sa mise en vente. Faites réaliser de belles photos par un professionnel, rassemblez toute la documentation existante sur son historique. Si votre tableau nécessite une restauration, faites appel à un restaurateur agréé. Une œuvre en parfait état se vendra toujours mieux et plus cher.

Autoportrait (1750)
entre 800 000 et 1 200 000 euros
Portrait de la marquise de Pompadour (1755)
entre 1 000 000 et 1 500 000 euros
Lecture dans un salon parisien (1765)
entre 600 000 et 800 000 euros
La Leçon de musique (1760)
entre 400 000 et 600 000 euros