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Gino De Dominicis

Découvrez la vie et l'œuvre fascinante de Gino De Dominicis, artiste italien inclassable des années 70-90. Cote, techniques, signature, tout y est !

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Gino De Dominicis

Gino De Dominicis est un artiste italien inclassable et provocateur qui a marqué la scène artistique de la seconde moitié du 20ème siècle. Sculpteur, peintre, dessinateur, il s'est illustré dans de multiples techniques avec une approche conceptuelle singulière. Malgré une reconnaissance tardive, ses œuvres atteignent aujourd'hui des records aux enchères.

Plongez dans l'univers mystérieux et poétique de Gino De Dominicis. Découvrez sa vie, sa carrière, ses créations emblématiques et l'évolution de sa cote, ainsi que des conseils pour expertiser et vendre ses œuvres. Un parcours artistique véritablement hors du commun.

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Biographie de Gino De Dominicis

Jeunesse et débuts artistiques

Gino De Dominicis naît en 1947 à Ancône en Italie. Très tôt attiré par l'art, il étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Rome de 1963 à 1968. Dès ses premières œuvres, il développe une approche conceptuelle et minimaliste, en décalage avec l'Arte Povera alors en vogue.

Percée et reconnaissance

Dans les années 1970, Gino De Dominicis commence à exposer à Rome, Milan ou encore Bologne. Son travail suscite l'intérêt pour son caractère inclassable et provocateur, mélangeant supports, techniques et références. Il attire l'attention du monde de l'art avec des œuvres comme «Calamita Cosmica», présentant un jeune trisomique poursuivi par des objets.

Consécration et fin de vie

Alors qu'il expose dans de prestigieuses institutions comme la Biennale de Venise, Gino De Dominicis reste à l'écart du marché de l'art, refusant de vendre ses créations de son vivant. Énigmatique, il cultive le mystère autour de sa vie et son travail. Il décède en 1998 à l'âge de 51 ans, laissant derrière lui une œuvre aussi fascinante qu'inclassable, à redécouvrir.

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Les techniques artistiques de Gino De Dominicis

Sculpture et installations

Gino De Dominicis privilégie la sculpture et les installations pour exprimer sa vision. À partir de matériaux bruts comme la pierre, le bois ou le métal, il crée des formes épurées et énigmatiques, souvent à échelle humaine. Ses œuvres explorent des concepts métaphysiques comme le temps, l'infini ou l'immortalité. L'une de ses plus célèbres installations reste «Calamita Cosmica» (1990), présentant un squelette de 24 mètres de long poursuivi par des objets, métaphore de la quête d'immortalité.

Peinture et dessin

Parallèlement à ses sculptures, Gino De Dominicis réalise de nombreux dessins et peintures énigmatiques, dans un style figuratif épuré proche de l'art naïf. Sur des fonds colorés unis, il représente des figures humaines stylisées, parfois accompagnées de formes géométriques ou de symboles. On retrouve des thèmes récurrents comme le temps qui passe, la solitude ou la mort. Certains dessins font écho à ses sculptures, comme une recherche préparatoire.

Performances et vidéos

Artiste touche-à-tout, Gino De Dominicis réalise aussi quelques performances et vidéos marquantes. En 1970, il présente «Seconda Soluzione di Immortalità (L'universo è immobile)» où il reste immobile pendant des heures. En 1972, dans «Tentativo di volo», il se filme en train d'essayer en vain de voler. Ces actions illustrent sa réflexion sur le temps, l'immobilité et l'impossible quête d'éternité. Elles resteront cependant peu nombreuses dans sa carrière.

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Les œuvres emblématiques de Gino De Dominicis

«Calamita Cosmica» (1990)

Cette installation spectaculaire présentée à la Biennale de Venise en 1990 marque les esprits. Au sol, un immense squelette de 24 mètres de long, incarnant l'homme à la poursuite de l'immortalité. Autour de lui, des objets du quotidien (chaise, vélo, ampoule…) semblent attirés comme par un champ magnétique, métaphore de la vanité de l'existence face au temps qui passe. Œuvre testament, «Calamita Cosmica» synthétise les obsessions de l'artiste.

«Il Tempo, lo Sbaglio, lo Spazio» (1969)

Cette œuvre minimaliste en forme de croix dorée au sol est emblématique des premières recherches conceptuelles de Gino De Dominicis. Le titre évoque ses thèmes de prédilection : le temps, l'erreur, l'espace. Par sa forme épurée et son matériau précieux, il crée un objet de contemplation mystérieux, comme un chemin initiatique vers l'au-delà et l'immortalité. Une œuvre manifeste fondatrice.

«Palla di gomma (caduta)» (1969)

Présentée pour la première fois en 1969, cette sculpture en forme de ballon de baudruche en équilibre instable est une autre œuvre iconique des débuts de l'artiste. Posée au sol, comme figée dans sa chute, cette sphère semble défier les lois de la gravité et du temps. Là encore, une réflexion sur l'espace, l'instant et l'éphémère, dans un grand dépouillement formel. Le mystère de l'équilibre précaire.

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La signature de Gino De Dominicis

La signature de Gino De Dominicis est assez constante tout au long de sa carrière. Il signe généralement ses dessins, peintures et sculptures de son nom complet «Gino De Dominicis» en lettres cursives. La signature est souvent apposée en bas à droite de l'œuvre pour les dessins et peintures, et gravée de façon discrète sur les sculptures. De façon générale, elle reste sobre et lisible.

Certaines œuvres monumentales ou conceptuelles ne sont pas signées, l'artiste considérant que son style était suffisamment reconnaissable. C'est le cas de certaines de ses installations les plus célèbres comme «Calamita Cosmica».

La question de l'authenticité de la signature se pose peu pour cet artiste majeur dont le catalogue raisonné est bien établi. La plupart des œuvres en circulation sont répertoriées, même si certaines ont pu rester dans des collections privées italiennes. En cas de doute, les experts ou la fondation de l'artiste peuvent authentifier les signatures.

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L'évolution de la cote de Gino De Dominicis

Une reconnaissance tardive

De son vivant, Gino De Dominicis est resté discret sur le marché de l'art, refusant de vendre ses œuvres. Ce n'est qu'après sa mort en 1998 que sa cote a véritablement décollé, avec l'apparition de ses pièces majeures en ventes publiques au début des années 2000. Les collectionneurs et les institutions italiennes ont été les premiers à s'intéresser à cet artiste resté mystérieux et à faire grimper les prix.

Les sculptures, œuvres les plus prisées

Parmi toutes les techniques pratiquées par Gino De Dominicis, ce sont ses sculptures et installations qui atteignent les plus hauts prix. Certaines de ses pièces iconiques des années 60-70, comme «Il Tempo, lo Sbaglio, lo Spazio» ou «Palla di gomma (caduta)», dépassent le million d'euros en ventes publiques. En 2014, «Calamita Cosmica» a même atteint la somme record de 6,5 millions d'euros chez Christie's.

Une cote en progression

Bien que le marché reste encore majoritairement italien, la cote de Gino De Dominicis est en progression constante depuis les années 2000. Ses dessins et peintures se négocient entre 50 000 et 200 000 euros selon les périodes et les formats. La demande internationale s'accroît, notamment grâce à des rétrospectives muséales qui font redécouvrir cet artiste inclassable au public. Une tendance à suivre pour ce marché en devenir.

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Expertiser et vendre une œuvre de Gino De Dominicis

L'importance du catalogue raisonné

Pour expertiser une œuvre de Gino De Dominicis, la référence incontournable reste le catalogue raisonné établi par Italo Tomassoni en 2011. Cet ouvrage de plus de 1000 pages répertorie l'ensemble des créations authentifiées de l'artiste, avec descriptions, provenance, bibliographie et exposition. Tout collectionneur peut s'y référer ou solliciter l'avis de l'auteur, expert renommé de l'artiste.

Le rôle de la Fondation De Dominicis

Créée en 2000, la Fondation Gino De Dominicis a pour mission de préserver et promouvoir l'œuvre de l'artiste. Basée à Rome, elle peut être sollicitée pour authentifier des pièces non répertoriées qui ressurgissent sur le marché. Son avis fait autorité dans le milieu. Elle organise aussi des expositions et prête ses œuvres aux musées, contribuant à entretenir la mémoire du maître italien.

Choisir la bonne maison de ventes

Pour vendre une œuvre de Gino De Dominicis, mieux vaut privilégier des maisons de ventes renommées, capables de bien la mettre en valeur. Les leaders du marché ont régulièrement proposé ses pièces majeures avec succès. En Italie, des études spécialisées dans l'art contemporain comme Pandolfini ou Farsetti peuvent aussi être un bon choix. L'idéal est d'obtenir au préalable une estimation précise par des experts.

Calamita Cosmica (1990)
entre 5 000 000 et 8 000 000 €
Il Tempo, lo Sbaglio, lo Spazio (1969)
entre 800 000 et 1 200 000 €
Palla di gomma (caduta) (1969)
entre 500 000 et 800 000 €
Senza titolo (dessin, années 70)
entre 50 000 et 100 000 €