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Gabriele Basilico

Découvrez l'univers fascinant de Gabriele Basilico, photographe italien de renom. Explorez sa biographie, ses techniques, ses œuvres emblématiques et l'évolution de sa cote.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Gabriele Basilico

Gabriele Basilico (1944-2013) est un photographe italien reconnu pour ses images saisissantes de paysages urbains et industriels. Son travail a capturé l'essence des villes du monde entier, révélant leur beauté brute et leur caractère unique. Basilico a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la photographie, inspirant de nombreux artistes et amateurs d'art. Cet article vous plonge dans l'univers captivant de Gabriele Basilico, explorant sa vie, ses techniques, ses œuvres emblématiques et l'évolution de sa cote sur le marché de l'art.

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Biographie

Enfance et formation

Gabriele Basilico est né en 1944 à Milan, en Italie. Dès son plus jeune âge, il développe une passion pour la photographie. Il étudie l'architecture à l'École Polytechnique de Milan, où il obtient son diplôme en 1973. Cette formation influence grandement sa vision artistique, lui permettant de porter un regard unique sur les structures urbaines.

Débuts et reconnaissance

Basilico commence sa carrière de photographe professionnel dans les années 1970. Il se fait rapidement remarquer pour ses images en noir et blanc de paysages industriels et urbains. Ses photographies sont exposées dans des galeries et des musées à travers l'Italie, attirant l'attention des critiques et des collectionneurs.

Consécration internationale

Dans les années 1980 et 1990, Gabriele Basilico acquiert une renommée internationale. Il participe à de nombreuses expositions à travers le monde et publie plusieurs livres, dont "Porti di mare" (1990) et "L'esperienza dei luoghi" (1994). Ses photographies sont désormais présentes dans les collections des plus grands musées, comme le Centre Pompidou à Paris et le Museum of Modern Art à New York.

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Techniques utilisées

Photographie argentique

Gabriele Basilico a principalement travaillé avec la photographie argentique en noir et blanc. Il utilisait des appareils moyen format et grand format, qui lui permettaient de capturer des détails précis et de créer des images d'une grande netteté. Le choix du noir et blanc lui offrait la possibilité de se concentrer sur les formes, les lignes et les contrastes, mettant en valeur la structure et l'essence des lieux photographiés.

Composition et cadrage

Basilico accordait une grande importance à la composition et au cadrage de ses images. Influencé par sa formation d'architecte, il cherchait à créer des photographies équilibrées, mettant en valeur la géométrie et les lignes des bâtiments et des espaces urbains. Ses images sont souvent caractérisées par une perspective frontale et une symétrie, donnant une impression de stabilité et de monumentalité.

Lumière et atmosphère

La maîtrise de la lumière était essentielle dans le travail de Gabriele Basilico. Il savait capturer la lumière naturelle de manière à révéler les textures, les volumes et les ambiances des lieux qu'il photographiait. Ses images baignent souvent dans une lumière douce et diffuse, créant une atmosphère contemplative et poétique, invitant le spectateur à explorer les détails et les nuances de chaque scène.

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Œuvres emblématiques

"Milano. Ritratti di fabbriche" (1978-1980)

Cette série de photographies en noir et blanc documente les usines et les zones industrielles de Milan. Basilico y révèle la beauté brute et la puissance des structures industrielles, tout en questionnant leur place dans le paysage urbain. Ces images sont devenues emblématiques de son style et de sa vision artistique.

"Bord de mer" (1984-1985)

Dans cette série, Gabriele Basilico explore les paysages côtiers de France, d'Espagne et d'Italie. Ses photographies en noir et blanc capturent l'essence des stations balnéaires, avec leurs bâtiments, leurs promenades et leurs plages. Cette série témoigne de sa capacité à révéler la poésie des lieux ordinaires.

"Beirut" (1991)

Après la fin de la guerre civile libanaise, Gabriele Basilico se rend à Beyrouth pour documenter les traces du conflit dans le paysage urbain. Ses photographies en couleur montrent une ville meurtrie, avec ses bâtiments détruits et ses rues désertes. Cette série puissante offre une réflexion sur la mémoire et la résilience des villes face à la guerre.

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Signature

Gabriele Basilico signait généralement ses tirages au verso, à l'aide d'un crayon. Sa signature était simple et lisible, comprenant son nom complet "Gabriele Basilico" et parfois la date et le lieu de prise de vue. Pour les tirages réalisés de son vivant, la présence de sa signature est un gage d'authenticité. Il est important de noter que Basilico n'a pas systématiquement signé tous ses tirages, notamment les plus anciens. L'absence de signature ne remet pas nécessairement en cause l'authenticité d'un tirage, mais la présence d'une signature est un élément de valorisation supplémentaire pour les collectionneurs.

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Évolution de sa cote

Photographies vintage

Les tirages vintage, réalisés par Gabriele Basilico lui-même ou sous sa supervision, sont les plus recherchés par les collectionneurs. Leur valeur peut varier en fonction de la période, de la rareté et de l'importance de l'image dans l'œuvre de l'artiste. Les photographies issues de séries emblématiques comme "Milano. Ritratti di fabbriche" ou "Bord de mer" peuvent atteindre des prix élevés, allant de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Tirages posthumes

Après la mort de Gabriele Basilico en 2013, des tirages posthumes ont été réalisés à partir de ses négatifs originaux. Ces tirages, bien qu'authentiques, ont une valeur moindre que les tirages vintage. Ils sont cependant plus abordables et permettent aux collectionneurs de posséder une œuvre de Basilico à un prix plus accessible.

Évolution globale

La cote de Gabriele Basilico a connu une progression constante depuis les années 1990, parallèlement à la reconnaissance croissante de son travail à l'échelle internationale. Après sa disparition en 2013, l'intérêt pour son œuvre s'est encore renforcé, contribuant à la hausse des prix de ses photographies sur le marché de l'art. Aujourd'hui, Gabriele Basilico est considéré comme l'un des photographes italiens les plus importants de sa génération, et ses œuvres continuent de susciter l'engouement des collectionneurs et des institutions.

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Expertiser et vendre ses œuvres

Authentification

Pour expertiser une œuvre de Gabriele Basilico, il est recommandé de faire appel à un expert spécialisé ou à la fondation de l'artiste, l'Archivio Gabriele Basilico. Ils pourront examiner l'œuvre, vérifier sa provenance et confirmer son authenticité. La présence d'une signature, d'un tampon ou d'une étiquette de l'artiste au verso du tirage est un élément important, mais ne suffit pas à garantir l'authenticité de l'œuvre.

État de conservation

L'état de conservation d'une photographie de Gabriele Basilico est un facteur déterminant pour sa valeur. Les tirages doivent être exempts de déchirures, de pliures, de taches ou de décolorations. Il est important de manipuler les œuvres avec soin et de les conserver dans des conditions optimales de température et d'humidité.

Vente aux enchères et galeries

Pour vendre une œuvre de Gabriele Basilico, deux options principales s'offrent à vous : la vente aux enchères ou la vente en galerie. Les maisons de vente aux enchères internationales comme Christie's, Sotheby's ou Phillips proposent régulièrement des photographies de Basilico. Les galeries spécialisées en photographie peuvent également vous accompagner dans la vente de votre œuvre, en vous conseillant sur les prix et en vous mettant en relation avec des acheteurs potentiels.

"Milano. Ritratti di fabbriche" (tirage vintage)
entre 5000 et 15000 euros
"Bord de mer" (tirage vintage)
entre 3000 et 10000 euros
"Beirut" (tirage vintage)
entre 4000 et 12000 euros
Tirage posthume (toutes séries confondues)
entre 1000 et 5000 euros