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Félix Bonfils

Découvrez la vie et l'oeuvre de Félix Bonfils, photographe du Moyen-Orient au 19e siècle. Biographie, techniques, cote et plus encore.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Félix Bonfils

Félix Bonfils (1831-1885) est un photographe français célèbre pour ses clichés du Moyen-Orient au 19e siècle. Ses images offrent un témoignage unique sur les paysages, monuments et habitants de cette région à cette époque. Découvrons ensemble la vie et l'oeuvre de ce pionnier de la photographie.

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Biographie de Félix Bonfils

Né en 1831 à Saint-Hippolyte-du-Fort dans le Gard, Félix Bonfils se forme à la photographie à Paris. En 1867, il s'installe à Beyrouth avec sa femme Lydie et y ouvre un studio photographique. Jusqu'à sa mort en 1885, il sillonne le Liban, la Palestine, l'Égypte et la Grèce pour immortaliser les grands sites archéologiques, les villes et leurs habitants.

Débuts et formation

Félix Bonfils commence sa carrière comme typographe et libraire avant de se tourner vers la photographie. Il apprend les techniques de ce médium novateur à Paris dans les années 1850.

Installation à Beyrouth

En 1867, Félix Bonfils s'établit à Beyrouth où il fonde avec sa femme Lydie un studio photographique nommé "Maison Bonfils". C'est la première étape de sa vaste entreprise visant à documenter visuellement les pays du Moyen-Orient.

Voyages et campagnes photographiques

À partir de Beyrouth, Félix Bonfils voyage intensivement dans toute la région : Liban, Palestine, Égypte, Grèce... Partout il photographie les monuments antiques, les villes, les paysages et scènes de rue. Ses clichés rencontrent un grand succès en Europe.

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Techniques photographiques de Félix Bonfils

Félix Bonfils maîtrise les techniques photographiques de son époque, en particulier le collodion humide sur plaque de verre, qui permet une grande netteté. Il tire ses épreuves sur papier albuminé, le support courant au 19e siècle.

Le collodion humide

Mise au point en 1851, la technique du collodion humide consiste à enduire une plaque de verre avec un mélange de collodion et de sels d'argent photosensibles. La plaque doit rester humide pendant la prise de vue puis être développée immédiatement. Malgré ces contraintes, le collodion offre une qualité d'image inégalée pour l'époque.

Les tirages albuminés

Les négatifs sur verre au collodion permettent de réaliser des tirages positifs sur papier albuminé. Une feuille de papier est enduite d'une couche d'albumine (blanc d'oeuf) mélangée à des sels d'argent, puis exposée au soleil au contact du négatif. L'image apparaît progressivement. Ce procédé est couramment utilisé dans la seconde moitié du 19e siècle.

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Oeuvres emblématiques de Félix Bonfils

Parmi les milliers de clichés réalisés par Félix Bonfils, certains sont devenus des icônes, comme ses vues de Jérusalem, du Caire ou des pyramides égyptiennes. Ses scènes de genre témoignent aussi de la vie quotidienne au Moyen-Orient au 19e siècle.

Vues de Jérusalem

Félix Bonfils a photographié de nombreux lieux saints à Jérusalem, comme le Saint-Sépulcre, le Dôme du Rocher ou le mur des Lamentations. Ses images allient qualité technique et émotion spirituelle.

Le Caire et les pyramides

Les monuments pharaoniques d'Égypte sont un autre grand sujet de Félix Bonfils. Ses vues du Caire, de Gizeh ou de la vallée du Nil frappent par leur majesté et leur caractère intemporel.

Scènes de genre

Au-delà des sites, Félix Bonfils s'intéresse aux petits métiers, aux costumes, aux scènes de rue. Ses photos de marchés, de boutiques, de Bédouins constituent un précieux témoignage ethnographique sur le Moyen-Orient de la fin du 19e siècle.

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La signature de Félix Bonfils

Les épreuves et les négatifs originaux de Félix Bonfils portent souvent une signature permettant d'authentifier les tirages anciens. Cette signature peut prendre différentes formes selon les époques.

Signature sur les épreuves

La plupart des tirages albuminés réalisés par Félix Bonfils ou sous sa direction portent une signature imprimée au verso. On trouve les mentions "Bonfils", "F. Bonfils" ou "Maison Bonfils" suivies de la ville "Beyrouth", "Alais" ou "Alès". Plus rarement, la signature peut être manuscrite.

Numéros de négatifs

Au verso des épreuves figure souvent un numéro qui renvoie au négatif sur plaque de verre correspondant. Ces numéros peuvent aider à dater et à authentifier les tirages. On connaît des négatifs numérotés de 1 à plus de 1500.

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Cote et évolution des prix des oeuvres de Félix Bonfils

Estimée de son vivant, l'oeuvre de Félix Bonfils est aujourd'hui recherchée par les musées et collectionneurs, en particulier ses tirages d'époque en bon état. Les prix varient selon le sujet, la qualité et la rareté des épreuves.

Tirages albuminés

Les tirages albuminés originaux, réalisés par Félix Bonfils ou de son vivant, sont les plus prisés. Selon l'importance historique ou esthétique du sujet, les prix vont de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros pour les pièces exceptionnelles.

Tirages postérieurs

Après la mort de Félix Bonfils en 1885, son travail a été poursuivi par sa famille. Les tirages plus tardifs, souvent au gélatino-bromure d'argent, ont une valeur moindre mais restent collectionnés pour leur intérêt documentaire.

Négatifs

Les négatifs originaux sur plaque de verre au collodion sont très rares et recherchés. Leur valeur peut grimper à plusieurs milliers d'euros, surtout s'ils sont bien conservés et accompagnés de tirages d'époque.

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Expertiser et vendre des oeuvres de Félix Bonfils

Pour expertiser ou vendre des photos de Félix Bonfils, il est recommandé de faire appel à des spécialistes capables d'authentifier les épreuves et d'en estimer la valeur. Plusieurs critères sont à prendre en compte.

Authenticité et datation

Les tirages doivent présenter une signature, un timbre sec ou une mention imprimée attestant de leur origine. L'examen du support (papier albuminé, papier salé...) et de l'état de conservation permet de dater approximativement les épreuves.

État de conservation

L'état est un critère essentiel de valorisation. Les épreuves bien conservées, sans jaunissement, piqûres, déchirures ou pliures seront plus prisées que les exemplaires abîmés. La présence de retouches ou colorisations est aussi à étudier.

Rareté et importance des sujets

Certains clichés de Félix Bonfils sont plus connus et recherchés que d'autres. Les grands sites (Jérusalem, pyramides...), les portraits et scènes remarquables par leur qualité esthétique ou documentaire auront plus de valeur que les vues plus anecdotiques ou courantes.

Vue de Jérusalem avec le Dôme du Rocher
entre 1000 et 3000 euros
Portrait de Bédouins
entre 500 et 1500 euros
Pyramides de Gizeh
entre 1500 et 4000 euros
Scène de rue au Caire
entre 800 et 2000 euros