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Cimabue

Découvrez Cimabue, artiste précurseur de la Renaissance italienne. Biographie, techniques, œuvres majeures, cote et conseils d'expertise.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Cimabue

Cimabue, de son vrai nom Cenni di Pepo, est un artiste italien du XIIIe siècle considéré comme l'un des précurseurs de la Renaissance italienne. Son travail marque une rupture avec l'art byzantin et ouvre la voie à une nouvelle ère artistique. Découvrons ensemble la vie et l'œuvre de ce peintre et mosaïste de talent.

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Biographie

Jeunesse et formation

Cimabue est né vers 1240 à Florence. Peu d'informations sont connues sur sa jeunesse et sa formation. Il aurait été l'élève de peintres grecs installés en Toscane et se serait perfectionné auprès de maîtres locaux.

Carrière artistique

La carrière de Cimabue prend son envol dans les années 1270. Il réalise des fresques et des retables pour des églises de Florence, Pise et Assise. Son style novateur, alliant réalisme et expressivité, lui vaut une renommée croissante. Il forme également de nombreux élèves, dont le célèbre Giotto.

Dernières années

Cimabue poursuit son activité artistique jusqu'à sa mort, survenue vers 1302 à Pise. Son influence sur l'art italien est considérable et son héritage perdure à travers les générations suivantes d'artistes.

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Techniques utilisées

Peinture

Cimabue excelle dans la technique de la fresque, peinture murale réalisée sur un enduit frais. Il utilise des pigments naturels délayés dans de l'eau et appliqués en couches successives. Ses compositions allient figures hiératiques et éléments narratifs, avec un sens nouveau du volume et de l'espace.

Mosaïque

Cimabue réalise également des mosaïques, assemblages de petits fragments de pierre ou de verre colorés. Cette technique, héritée de l'art byzantin, lui permet de créer des œuvres monumentales au caractère précieux et raffiné.

Dessin préparatoire

Le dessin tient une place importante dans le processus créatif de Cimabue. Il réalise de nombreuses études préparatoires à la pointe d'argent ou à la plume, affinant ses compositions et ses figures avant de les reporter sur les murs ou les panneaux.

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Œuvres emblématiques

La Maestà di Santa Trinita

Réalisée vers 1280, cette Vierge en majesté entourée d'anges est l'une des œuvres les plus célèbres de Cimabue. Elle se caractérise par la monumentalité de la figure centrale, le raffinement des drapés et la délicatesse des visages.

Les fresques de la basilique Saint-François d'Assise

Cimabue participe au décor de la basilique Saint-François d'Assise vers 1280-1290. Ses fresques, notamment celles du transept nord, marquent une étape décisive dans l'émancipation de la peinture italienne par rapport aux modèles byzantins.

La Crucifixion de Santa Croce

Peinte vers 1287-1288 pour l'église Santa Croce de Florence, cette grande Crucifixion frappe par l'expressivité des figures et l'intensité dramatique de la scène. Elle témoigne du génie novateur de Cimabue dans le traitement des thèmes religieux.

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Signature

Comme de nombreux artistes médiévaux, Cimabue ne signe pas systématiquement ses œuvres. Seules deux peintures portent sa signature : la Maestà di Santa Trinita et la Maestà du Louvre. Celle-ci prend la forme d'une inscription en latin : "CIMABUE ME FECIT" ("Cimabue m'a fait").

En l'absence de signature, l'attribution des œuvres à Cimabue se fonde sur des critères stylistiques et historiques. Les spécialistes s'appuient sur l'analyse de ses compositions, de son traitement des figures et des drapés, ainsi que sur les sources documentaires mentionnant ses commandes et ses réalisations.

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Évolution de la cote

Peintures

Les peintures de Cimabue, en raison de leur rareté et de leur importance historique, atteignent des prix très élevés sur le marché de l'art. Leur valeur ne cesse de croître au fil des années, notamment pour les œuvres majeures comme les Maestà ou les fresques d'Assise.

Dessins

Les dessins de Cimabue, plus rares encore que ses peintures, sont également très recherchés par les collectionneurs et les institutions. Leur prix varie en fonction de leur qualité, de leur état de conservation et de leur provenance.

Mosaïques

Les mosaïques de Cimabue, souvent intégrées à des ensembles architecturaux, sont plus difficiles à évaluer sur le marché de l'art. Leur valeur tient davantage à leur importance patrimoniale et à leur rôle dans l'évolution de l'art italien.

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Expertiser et vendre ses œuvres

Authentification

L'authentification des œuvres de Cimabue requiert l'intervention de spécialistes confirmés, capables d'analyser le style, la technique et les matériaux employés. Des examens scientifiques (radiographies, analyses pigmentaires) peuvent compléter l'étude visuelle. La provenance de l'œuvre et son historique sont également pris en compte.

Estimation

L'estimation de la valeur d'une œuvre de Cimabue dépend de nombreux facteurs : authenticité, état de conservation, importance dans la production de l'artiste, rareté sur le marché, etc. Les experts s'appuient sur les ventes comparables et sur leur connaissance du marché pour proposer une fourchette de prix.

Vente aux enchères

En raison de leur rareté, les œuvres de Cimabue passent rarement en vente publique. Lorsque c'est le cas, elles suscitent l'intérêt des grands collectionneurs et des institutions muséales du monde entier. Les enchères peuvent atteindre des montants très élevés, reflétant la valeur artistique et historique de ces œuvres.

La Maestà di Santa Trinita
entre 30 et 50 millions d'euros
Les fresques de la basilique Saint-François d'Assise
entre 20 et 30 millions d'euros
La Crucifixion de Santa Croce
entre 15 et 25 millions d'euros
La Vierge et l'Enfant en majesté entourés de six anges (Louvre)
entre 10 et 20 millions d'euros