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Augustin Pajou

Découvrez la vie et l'oeuvre d'Augustin Pajou, sculpteur français emblématique du XVIIIe siècle, ainsi que l'évolution de sa cote et comment vendre ses oeuvres.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Augustin Pajou

Augustin Pajou, sculpteur français né en 1730 et mort en 1809, est l'un des artistes les plus talentueux et polyvalents de son époque. Reconnu pour son habileté exceptionnelle dans l'art de la sculpture, il a également excellé dans le dessin et la peinture. Ses œuvres, empreintes de grâce et de délicatesse, témoignent de sa maîtrise technique et de sa sensibilité artistique. Dans cet article, nous explorerons la vie et la carrière de cet artiste remarquable, en mettant en lumière ses réalisations les plus emblématiques et en analysant l'évolution de sa cote sur le marché de l'art. Nous aborderons également les aspects pratiques liés à l'expertise et à la vente de ses œuvres, afin d'aider les collectionneurs et les amateurs d'art à mieux appréhender cet artiste incontournable du XVIIIe siècle.

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Biographie d'Augustin Pajou

Jeunesse et formation

Né à Paris en 1730, Augustin Pajou est issu d'une famille modeste. Son père, menuisier de profession, encourage très tôt son fils à développer ses talents artistiques. À l'âge de 14 ans, Pajou entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture, où il étudie sous la direction de Jean-Baptiste Lemoyne. Ses progrès rapides et son habileté lui valent de remporter le prestigieux Prix de Rome en 1748.

Séjour à Rome

Grâce à cette récompense, Pajou part pour Rome en 1749, où il séjourne pendant cinq ans. Ce voyage lui permet de se familiariser avec les chefs-d'œuvre de l'Antiquité et de la Renaissance, qui auront une influence déterminante sur son style. Il y réalise également ses premières commandes importantes, dont un buste de Louis XV pour l'ambassade de France.

Retour à Paris et consécration

De retour à Paris en 1754, Pajou est reçu à l'Académie royale et entame une carrière brillante. Il obtient de nombreuses commandes prestigieuses, tant pour des monuments publics que pour des collections privées. Sa renommée ne cesse de croître, et il devient l'un des sculpteurs les plus recherchés de son temps. En 1767, il est nommé professeur à l'Académie, puis recteur en 1792. Malgré les bouleversements de la Révolution française, Pajou poursuit sa carrière avec succès jusqu'à sa mort en 1809, laissant derrière lui un héritage artistique considérable.

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Les techniques artistiques d'Augustin Pajou

La sculpture

Augustin Pajou est avant tout reconnu pour son talent de sculpteur. Il maîtrise parfaitement les techniques de la taille directe et du modelage, lui permettant de créer des œuvres d'une grande finesse et d'une expressivité remarquable. Ses sculptures se distinguent par leur grâce, leur élégance et leur attention aux détails. Pajou excelle dans la représentation des drapés, des chevelures et des expressions, conférant à ses personnages une présence et une vitalité saisissantes.

Le dessin

En parallèle de son activité de sculpteur, Augustin Pajou est également un dessinateur accompli. Ses dessins, réalisés à la sanguine, à la pierre noire ou à la craie, témoignent de sa maîtrise du trait et de sa capacité à saisir les volumes et les expressions. Ces œuvres sur papier, souvent des études préparatoires pour ses sculptures, révèlent la rigueur de son processus créatif et sa recherche constante de la perfection.

La peinture

Bien que moins connu pour ses peintures, Augustin Pajou a également pratiqué cet art avec talent. Ses tableaux, principalement des portraits et des scènes mythologiques, se caractérisent par leur luminosité et leur harmonie colorée. Ils témoignent de l'étendue des compétences artistiques de Pajou et de sa capacité à s'exprimer à travers différents médiums.

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Les oeuvres emblématiques d'Augustin Pajou

Le buste de Madame du Barry (1773)

Ce buste en marbre, représentant la célèbre favorite de Louis XV, est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de Pajou. L'artiste parvient à capturer la beauté et la sensualité de son modèle, tout en lui conférant une grâce et une noblesse intemporelles. La virtuosité technique de Pajou s'exprime dans le rendu délicat des détails, tels que la chevelure et les étoffes.

Le monument funéraire de Marie Leczinska (1768)

Cette œuvre monumentale, réalisée pour la cathédrale Saint-Denis, témoigne de la maîtrise de Pajou dans l'art de la sculpture funéraire. Le monument, qui représente la reine Marie Leczinska agenouillée en prière, se distingue par son élégance sobre et son émotion contenue. Pajou parvient à traduire la piété et la dignité de la souveraine, tout en créant une œuvre d'une grande puissance évocatrice.

La statue de Psyché abandonnée (1790)

Cette sculpture en marbre, inspirée du mythe de Psyché, est l'une des réalisations les plus poétiques de Pajou. L'artiste représente la jeune femme assise, le regard perdu dans le vague, exprimant avec une grande sensibilité la douleur et l'abandon. La composition harmonieuse et le traitement subtil des formes témoignent de la maîtrise technique et de la sensibilité artistique de Pajou.

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La signature d'Augustin Pajou

Augustin Pajou signait généralement ses œuvres de son nom complet, "Augustin Pajou", suivi parfois de la date de réalisation. Sa signature était souvent gravée directement sur le marbre ou le bronze de ses sculptures, témoignant ainsi de son statut d'artiste reconnu et apprécié de son vivant. Pour les œuvres de plus petite dimension, comme les bustes ou les statuettes, la signature peut se trouver à la base de l'œuvre, sur le socle ou le piédestal. Dans le cas des dessins et des peintures, la signature de Pajou est généralement apposée au crayon ou à la plume, dans l'un des coins inférieurs de la feuille. L'identification de la signature d'Augustin Pajou est un élément clé dans l'authentification de ses œuvres, garantissant leur origine et leur valeur sur le marché de l'art.

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L'évolution de la cote d'Augustin Pajou

Les sculptures

Les sculptures d'Augustin Pajou, en particulier ses bustes et ses statues en marbre, ont toujours été très recherchées par les collectionneurs et les musées. Au fil des années, leur valeur n'a cessé de croître, atteignant des sommets lors des ventes aux enchères les plus prestigieuses. Les œuvres les plus exceptionnelles, comme le buste de Madame du Barry ou la statue de Psyché abandonnée, peuvent se négocier à plusieurs millions d'euros.

Les dessins

Les dessins d'Augustin Pajou, bien que moins connus que ses sculptures, sont également très appréciés des amateurs d'art. Leur prix varie en fonction de leur qualité, de leur état de conservation et de leur provenance. Les études préparatoires pour des sculptures célèbres ou les portraits de personnalités de l'époque peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros lors des ventes aux enchères.

Les peintures

Les peintures d'Augustin Pajou, plus rares que ses sculptures et ses dessins, sont très recherchées par les collectionneurs spécialisés dans l'art français du XVIIIe siècle. Leur valeur dépend de leur sujet, de leur qualité d'exécution et de leur état de conservation. Les portraits et les scènes mythologiques les plus accomplies peuvent se vendre à plusieurs centaines de milliers d'euros.

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Expertiser et vendre les oeuvres d'Augustin Pajou

L'authentification des œuvres

Pour expertiser une œuvre attribuée à Augustin Pajou, il est essentiel de faire appel à un spécialiste reconnu de l'artiste et de son époque. L'expert examinera attentivement l'œuvre, en analysant son style, sa technique et ses matériaux. Il s'appuiera également sur sa connaissance approfondie du catalogue raisonné de l'artiste et des documents d'archives relatifs à sa production. L'identification de la signature de Pajou et la provenance de l'œuvre sont des éléments clés dans le processus d'authentification.

La vente aux enchères

La vente aux enchères est le moyen le plus courant et le plus sûr de vendre une œuvre d'Augustin Pajou. Les maisons de ventes prestigieuses, comme Christie's ou Sotheby's, organisent régulièrement des vacations dédiées à l'art français du XVIIIe siècle, offrant une visibilité internationale aux œuvres proposées. Pour maximiser les chances de succès, il est recommandé de faire appel à un expert pour établir une estimation réaliste de l'œuvre et de choisir la maison de ventes la plus adaptée au regard de sa spécialisation et de son réseau d'acheteurs.

La vente de gré à gré

La vente de gré à gré, directement entre le vendeur et l'acheteur, est une alternative à la vente aux enchères. Cette option peut être envisagée pour les œuvres de moindre valeur ou pour les transactions entre collectionneurs privés. Dans ce cas, il est conseillé de se faire accompagner par un expert ou un marchand d'art spécialisé, afin de garantir la transparence de la transaction et de bénéficier de leur réseau de contacts. La discrétion et la rapidité sont les principaux avantages de la vente de gré à gré, mais elle peut parfois se conclure à un prix inférieur à celui d'une vente aux enchères.

Buste de Madame du Barry
entre 2 000 000 et 5 000 000 euros
Monument funéraire de Marie Leczinska
entre 1 000 000 et 3 000 000 euros
Statue de Psyché abandonnée
entre 500 000 et 1 500 000 euros
Dessin préparatoire pour le buste de Madame du Barry
entre 20 000 et 50 000 euros