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Albert Gleizes

Découvrez la vie et l'œuvre d'Albert Gleizes, peintre et théoricien du cubisme. Biographie, techniques, œuvres majeures, cote et expertise.

Cote, estimation et prix des oeuvres de l'artiste Albert Gleizes

Albert Gleizes (1881-1953) est un artiste français, peintre, dessinateur et théoricien du cubisme. Il a joué un rôle majeur dans le développement de l'art moderne au début du XXe siècle. Son œuvre, marquée par une recherche constante de la spiritualité et de l'abstraction, témoigne de l'évolution de l'art de cette époque. Découvrez dans cet article la vie et l'œuvre de cet artiste incontournable.

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Biographie

Enfance et formation

Albert Gleizes est né en 1881 à Paris. Fils d'un dessinateur industriel, il se familiarise très tôt avec le dessin et la peinture. Il étudie à l'Académie Julian et à l'École des Beaux-Arts de Paris, où il se lie d'amitié avec des artistes comme Jean Metzinger et Fernand Léger.

Le cubisme

En 1910, Albert Gleizes cofonde avec Jean Metzinger le groupe de Puteaux, qui rassemble les pionniers du cubisme. Il participe à l'élaboration théorique du mouvement, notamment à travers l'ouvrage "Du cubisme", publié en 1912. Ses œuvres de cette période, comme "Portrait de Jacques Nayral" (1911) ou "Les Baigneuses" (1912), sont caractéristiques du cubisme analytique.

L'après-guerre

Après la Première Guerre mondiale, Albert Gleizes poursuit ses recherches picturales, évoluant vers une abstraction de plus en plus marquée. Il s'installe à Moly-Sabata, une communauté d'artistes qu'il fonde en 1927 dans la Drôme. Il y développe une réflexion sur l'art sacré et réalise de nombreuses œuvres à thème religieux, comme "La Crucifixion" (1935).

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Techniques utilisées

Peinture

Albert Gleizes est avant tout un peintre. Il utilise principalement la peinture à l'huile, travaillant sur toile ou sur papier marouflé. Sa technique évolue au fil des années, passant d'un cubisme analytique à une abstraction géométrique de plus en plus épurée. Il accorde une grande importance à la composition, à la couleur et au rythme dans ses tableaux.

Dessin

Le dessin occupe également une place importante dans l'œuvre d'Albert Gleizes. Il réalise de nombreuses études préparatoires pour ses tableaux, ainsi que des dessins autonomes. Son trait, d'abord précis et géométrique, devient plus souple et fluide dans ses dernières années.

Gravure

Albert Gleizes s'intéresse aussi à la gravure, notamment à la fin de sa vie. Il réalise des eaux-fortes et des lithographies, souvent en lien avec ses recherches sur l'art sacré. Ces œuvres, plus rares, témoignent de sa maîtrise des techniques d'impression.

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Œuvres emblématiques

"Portrait de Jacques Nayral" (1911)

Ce tableau est l'un des plus célèbres d'Albert Gleizes. Réalisé au début de sa période cubiste, il représente son ami Jacques Nayral, poète et écrivain. La composition, fragmentée en plans géométriques, est caractéristique du cubisme analytique. Les couleurs sont sobres, dominées par les tons de gris et de brun.

"Les Baigneuses" (1912)

Cette œuvre marque l'évolution d'Albert Gleizes vers une simplification des formes et une plus grande abstraction. Les figures des baigneuses sont réduites à des volumes géométriques, dans une composition rythmée par les verticales et les horizontales. Les couleurs, plus vives, annoncent les recherches futures de l'artiste.

"La Crucifixion" (1935)

Ce tableau monumental (6 mètres de haut) est l'une des œuvres majeures d'Albert Gleizes sur le thème de l'art sacré. Réalisé pour l'église de Moly-Sabata, il reprend la composition traditionnelle de la crucifixion, mais dans un style abstrait et géométrique. Les couleurs, vives et contrastées, créent une atmosphère intense et spirituelle.

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Signature

La signature d'Albert Gleizes évolue au fil de sa carrière. Dans ses premières œuvres, il signe généralement en bas à droite, de manière lisible et en lettres capitales : "GLEIZES". À partir des années 1920, sa signature devient plus discrète et plus graphique. Il utilise souvent ses initiales "AG", parfois entrelacées, qu'il place en bas à gauche ou à droite de la toile. Dans ses dernières œuvres, sa signature est parfois réduite à un simple monogramme, intégré à la composition.

Exemples de signatures

- "GLEIZES" en lettres capitales, en bas à droite (œuvres des années 1910)
- "AG" entrelacés, en bas à gauche (œuvres des années 1920-1930)
- Monogramme intégré à la composition (œuvres des années 1940-1950)

Authentification

Comme pour tout artiste, la présence d'une signature ne garantit pas l'authenticité d'une œuvre d'Albert Gleizes. Il est important de faire appel à un expert pour authentifier un tableau, en se basant sur des critères stylistiques, techniques et historiques. Les archives et les catalogues raisonnés de l'artiste sont également des outils précieux pour l'authentification.

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Évolution de la cote

Peintures

Les peintures d'Albert Gleizes sont les plus recherchées sur le marché de l'art. Leur valeur dépend de plusieurs critères, comme la période de réalisation, la taille, la technique et le sujet. Les œuvres cubistes des années 1910-1920 sont les plus prisées, avec des enchères pouvant dépasser le million d'euros pour les tableaux majeurs. Les peintures des années 1930-1950, plus abstraites, ont une cote plus variable, mais peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros.

Dessins

Les dessins d'Albert Gleizes ont une cote plus abordable que ses peintures. Leur valeur dépend de la période, de la technique (crayon, encre, pastel...) et de la qualité d'exécution. Les études préparatoires pour des tableaux importants peuvent se vendre plusieurs dizaines de milliers d'euros, tandis que les dessins plus tardifs et plus abstraits ont une cote plus modeste, autour de quelques milliers d'euros.

Gravures

Les gravures d'Albert Gleizes sont rares et recherchées par les collectionneurs. Leur valeur dépend de la technique (eau-forte, lithographie...), de la qualité d'impression et du tirage. Les gravures originales, signées et numérotées, peuvent se vendre plusieurs milliers d'euros, voire dizaines de milliers d'euros pour les plus rares.

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Expertiser et vendre

Faire expertiser une œuvre

Si vous possédez une œuvre d'Albert Gleizes et que vous souhaitez la faire expertiser, il est important de vous adresser à un professionnel reconnu. Les experts en art moderne, spécialisés dans la période cubiste, sont les plus à même d'authentifier et d'évaluer une œuvre de l'artiste. Il est recommandé de se renseigner auprès des maisons de vente, des galeries spécialisées ou des associations d'experts pour trouver un professionnel fiable.

Vendre une œuvre

Si vous souhaitez vendre une œuvre d'Albert Gleizes, plusieurs options s'offrent à vous. Vous pouvez passer par une maison de vente aux enchères, qui organisera une vente publique après avoir expertisé et estimé l'œuvre. Vous pouvez également vous adresser à une galerie spécialisée dans l'art moderne, qui pourra vous conseiller sur la meilleure stratégie de vente et mettre l'œuvre en valeur auprès de collectionneurs ciblés. Enfin, vous pouvez opter pour une vente de gré à gré, en trouvant vous-même un acheteur, mais cette option nécessite une bonne connaissance du marché et des réseaux.

Protéger et valoriser une œuvre

Si vous possédez une œuvre d'Albert Gleizes, il est important de la protéger et de la valoriser. Cela passe par un stockage adapté (loin de la lumière directe, de l'humidité et des variations de température), un emballage soigné en cas de transport, et une assurance adéquate. Il est également recommandé de faire régulièrement appel à un restaurateur professionnel pour entretenir l'œuvre et prévenir les dégradations. Enfin, la valorisation de l'œuvre passe par une documentation précise (certificat d'authenticité, historique, bibliographie...) et une mise en valeur adaptée (encadrement, éclairage...), qui contribueront à sa reconnaissance et à sa valeur sur le marché de l'art.

Portrait de Jacques Nayral (1911)
entre 1 000 000 et 2 000 000 euros
Les Baigneuses (1912)
entre 500 000 et 1 000 000 euros
La Crucifixion (1935)
entre 300 000 et 500 000 euros
Composition abstraite (1945)
entre 100 000 et 200 000 euros